Algérie: Le financement non conventionnel permettra de relancer les investissements (Sonatrach)

Algérie: Le financement non conventionnel permettra de relancer les investissements (Sonatrach)

Le directeur exécutif des finances du groupe Sonatrach, M’hamed Kerroubi a indiqué mercredi à Alger que le recours au financement non conventionnel permettra au groupe de relancer ses investissements à travers la résolution du problème de manque de liquidité qu’il rencontre en dépit de sa bonne santé financière.

Répondant aux questions des membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), en qualité de représentant du président directeur général du groupe Sonatrach, M. Kerroubi a indiqué que le groupe « a accueilli avec satisfaction le recours au financement non conventionnel pour régler les titres du trésor, ce qui lui permettra de poursuivre ses investissements notamment dans le domaine de l’exploration, l’extraction, le développement et la réalisation des raffineries ».

Il a affirmé dans ce sens que Sonatrach ne connaissait pas une situation de déficit financier mais souffrait d’un grand manque de liquidité financière qui entraine un recul du volume de ses investissements, particulièrement dans le domaine de l’exploration qui nécessite d’importants fonds.

Le financement non conventionnel contribuera toutefois à renouer avec l’équilibre dont elle a besoin -en qualité de société pétrolière- pour investir dans l’exploration et l’extraction du pétrole en vue de renouveler ses réserves et garantir ce faisant le développement de l’entreprise sur le moyen et long terme.

Il a indiqué par ailleurs que Sonatrach affectera une partie des fonds qu’elle recevra par le biais du mécanisme de financement non conventionnel pour la réalisation de deux raffinerie à Tiaret et Hassi Messaoud.

Les avis d’appel d’offre pour ces deux projets seront lancés « prochainement », a ajouté le même responsable, qui prévoit le lancement des travaux début 2018. Selon M. Kerroubi, la réalisation d’une seule raffinerie nécessite un investissement avoisinant les 3 à 4 milliards de dollars.

APS