Abou El-Kacem Saâdallah et la conviction d’une impérative connaissance des Nations

Abou El-Kacem Saâdallah et la conviction d’une impérative connaissance des Nations

37b661ece8c4d523927e09b042857b7b_L.jpgLes participants au colloque international « Abou El-Kacem Saâdallah: historien et penseur », tenu dimanche à l’université d’El-Oued, ont présenté le défunt comme une personnalité convaincue de l’impérative connaissance des Nations et de leur histoire.

Chercheurs en histoire et académiciens ont été unanimes à présenter Abou El-Kacem Saâdallah comme un grand historien qui croyait intimement en l’impérative connaissance des Nations, leur histoire et les origines de leurs pensées, des facteurs contribuant à la construction de leur avenir.

Qualifié par certains de Cheikh (maitre) des historiens, il a été à la fois un des éminents chercheurs en Histoire de l’Algérie et un réformiste religieux, consacrant sa vie au rayonnement de la science et du savoir dans les sociétés humaines (arabes et musulmanes), pour, estimait-il, « une renaissance équilibrée susceptible d’éclairer la voie des peuples ».

« L’homme au savoir encyclopédique », comme l’a qualifié Dr.Achouri Guemaoune de l’université d’El-Oued, avait choisi l’écriture dans le domaine de l’histoire et de la pensée en Algérie moderne, une passion qui s’est traduite par une production prolifique d’ouvrages sur différentes périodes de l’Histoire de l’Algérie, de l’ère islamique à la période coloniale française, en passant par celle Ottomane.

Les participants planchent, lors de cette rencontre culturelle de deux jours, sur cinq axes afférents aux thèmes de ‘‘Personnalité et statut scientifique  d’Abou El-Kacem Saâdallah’’, ‘‘Avis du défunt sur les questions actuelles’’, ‘‘Questions d’histoire et méthodologie’’, ‘‘Vision de Sâadallah sur la question de l’identité, les constantes nationales et la question culturelle’’et ‘‘Patrimoine littéraire et traduction chez Saâdallah’’.

Coïncidant avec la commémoration du 2ème anniversaire de la mort de Cheikh Abou El-Kacem Saâdallah, cette rencontre, qui se déroule en présence de nombreux chercheurs et historiens d’universités nationales et étrangères, dont la Tunisie, le Soudan, la Turquie, la Mauritanie et la Malaisie, traitera également d’autres thèmes liés à la vie et les £uvres d’Abou El-Kacem Saâdallah.

Né en 1930 dans la commune de Guemmar, wilaya d’El-Oued, Abou El-Kacem Saâdallah a étudié entre 1947 et 1954 à la mosquée Ezzitouna (Tunisie) où il a appris le Saint Coran, les sciences linguistiques te religieuses, avant de commencer très tôt l’écriture dans le journal ‘‘El-Bassaier’’. Il décéda le 14 décembre 2013 à Alger.