Abderrezak Makri: “Notre programme est meilleur que celui du gouvernement”

Abderrezak Makri: “Notre programme est meilleur que celui du gouvernement”

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a indiqué lors d’un meeting animé, hier, à Jijel, que l’heure est venue de changer la situation du pays, notamment avec la crise économique actuelle.

Makri, qui a invité la population à voter massivement le 4 mai prochain en faveur de son parti, a fait savoir que “Jijel et bien d’autres wilayas connaîtront un développement économique qui sauvera le pays” si “le MSP obtenait la majorité”.

Concernant son programme électoral, il dira que celui-ci a été approuvé par beaucoup d’experts et même par des hauts responsables de l’État. “Certains ont même dit que notre programme est meilleur que celui du gouvernement actuel”, a-t-il affirmé. L’orateur, qui a consacré une bonne partie de son discours à la cause palestinienne, dira que le combat du peuple palestinien est aussi le combat de son parti. “Nous défendrons la Palestine et nous la libérerons des mains des sionistes et du pouvoir égyptien, car ce pays, qui est actuellement en guerre, représente la force de notre parti et de l’Algérie (…) Nous dirons au peuple palestinien que notre travail ne sera achevé que si la Palestine est libérée !”, a-t-il lancé.

Pour ce qui est de l’activité du MSP, Abderrezak Makri n’hésitera pas à affirmer avec fierté que son parti “est le seul en Algérie qui organise trois meetings par jour avec succès”. Ce dernier évoquera également la crise que connaît actuellement le pays notamment avec la chute des prix du pétrole. À cet effet, il dira que les dirigeants sont les seuls responsables de cette crise. “Lorsque nous avons tiré la sonnette d’alarme, il y a quatre ans de cela, ils nous ont accusés de vouloir noircir l’image du pays, alors maintenant, qu’ils assument leurs responsabilités !”, lancera-t-il. “Nous n’avons aucun règlement de compte avec les dirigeants, nous voulons participer à ces élections pour notre pays, surtout que les premiers signes de la crise commencent à faire surface (…) Le changement doit se faire”, conclut le chef du MSP.