Pour la sixième année, l’Algérie a lancé, jeudi dernier, la 6ème édition de l’opération «Eboueurs de la mer», à travers 14 wilayas, dont l’objectif vise à convaincre les usagers de ne pas laisser de déchets sur les plages. Dans ce sillage, une grande mobilisation a été enregistrée à Tlemcen pour mener à bien cette opération au niveau du site balnéaire de Marsat ben M’hidi.
Nettoyer, collecter, trier, sont les missions de nombreux bénévoles, en majorité de citoyens et d’étudiants et à la disposition desquels tous les moyens ont été mis en place pour un bon déroulement de cette opération, parrainée par Sonelgaz et la radio nationale. Cette journée entre dans le cadre de la sensibilisation des riverains et touristes à la nécessité de ne rien jeter sur les plages, et surtout pas de plastique, l’un des pires fléaux pour la Méditerranée. Aller à la plage oui, mais se retrouver au milieu de déchets, ce n’est jamais agréable.
Et comme, malheureusement, les déchets ne se ramassent pas seuls, il faut agir, et tout au long de la saison estivale. Au niveau de cette paisible ville, qui semblait mouiller son nez dans les eaux salées de la Méditerranée, tous les acteurs concernés se sont lancés à l’assaut des plages pour les débarrasser de leurs déchets. Déchets représentant un danger pour la faune aquatique qui les ingurgite, car le plastique met 400 ans pour se dégrader en milieu marin. L’objectif était non seulement de ramasser les déchets et d’embellir les plages de la région, mais, surtout, de sensibiliser les jeunes à l’impact de nos actions sur la qualité de l’environnement. Plusieurs objets insolites ont été repêchés, tels des pneus, des pièces de moteur usées et bien d’autres encore. La présence de tels déchets, malgré des corvées annuelles, s’explique, entre autres, par le vent et les vagues qui les transportent, mais aussi par la présence de dépotoirs clandestins.
Jeunes et moins jeunes ont répondu à l’invitation de l’opération «Eboueurs de la mer», qui proposait aux volontaires de participer à une opération de nettoyage des plages En effet, le littoral de Marsat Ben M’hidi, qui compte trois plages, à savoir Moscarda 1 et Moscarda 2, n’échappe pas à l’afflux de déchets apportés par la mer, le vent, les effluents de l’oued Kiss qui sépare l’Algérie et le Maroc. Dans cet ensemble hétérogène que l’on qualifie de «laisse de mer», on distingue les «macro-déchets» issus de l’activité humaine (objets en plastique, métal, verre…) des débris naturels (morceaux de bois, algues, coquillages, cadavres d’animaux…).
Afin d’offrir aux estivants des plages propres, qui correspondent à l’image d’une nature accueillante et idéale, les opérations de nettoyage doivent être effectuées de façon systématique et non pas en campagnes de volontariat similaires à celle de jeudi , pour laquelle la radio nationale et Sonelgaz ont été chaudement saluées. Cependant, ce qui est beau, c’était la fin de cette activité et ces gestes de civisme qui ont «maquillé» le littoral de cette région balnéaire. Car ceux qui ont choisi le site balnéaire de Marsat Ben M’hidi ne regretteront pas le voyage.
La beauté des vagues blanches qui déferlent sur le sable doré surprend l’estivant, devant une nature divine et généreuse. Située à côté de la plage de Saïdia (Maroc), séparée par oued Kiss, port Say attire de plus en plus de visiteurs depuis longtemps. Une journée ou un week-end suffit pour découvrir le charme et la beauté de cette région côtière, avec le coucher du soleil qui scintille de mille feux, à moitié caché par la belle et grande mer. Dans le ciel bleu azur, on peut voir de gros nuages blancs ou entendre les cris des mouettes.
Les petites vagues s’écrasent lentement sur la plage, en guise de bienvenue aux estivants. La grande bleue nous gratifie de son air frais agréable à respirer. Le long de la grande avenue, qui s’étend sur plus de 2 500 mètres, déjà les premiers estivants commencent à s’installer, malgré la fraîcheur qui décourage un «pic» à l’eau. Dans cette région authentique, tous les rêves se réalisent. Le ciel et la mer s’étendent à l’infini. Cette localité, connue pour ses plages Moscarda 1 et 2, accueille chaque saison estivale près de cinq millions d’estivants. Des soirées euphoriques sont organisées : foot, jeux et chants forment l’ambiance de nuit comme de jour. Attrayant et enchanteur, port Say continue de séduire un grand nombre d’hommes d’affaires, d’estivants et de simples visiteurs. Intimité, business, tranquillité ou séjours exceptionnels, la magie opère toujours à Marsat Ben M’hidi.