3 nouveaux champs gaziers pour 2018

3 nouveaux champs gaziers pour 2018

La Sonatrach est à pied d’œuvre pour mettre à profit le potentiel énergétique existant, maintenant que les seules recettes pétrolières ne suffisent plus. 

L’exploitation de la ressource gazière est un autre chantier que la compagnie pétrolière nationale ouvre en vue de maximaliser le rendement de cette énergie et couvrir au moins les besoins nationaux. Trois nouveaux champs gaziers entreront en production au premier trimestre de l’année prochaine,  ils sont situés dans le sud du pays en l’occurrence à Reggane, Touat et Timimoun.  L’entrée en production de ces champs intervient dans le cadre de la stratégie du groupe Sonatrach visant à augmenter sa production gazière et à renforcer les capacités d’autres champs, notamment Hassi Messaoud qui fournit 10 millions de m3 supplémentaires par jour, avait indiqué aujourd’hui le PDG de Sonatrach lors d’une visite sur terrain. Ceci, en plus de l’inauguration de deux méthaniers, qui seront mises en service la semaine prochaine.

Sonatrach qui multiplie les recherches de nouveaux gisements énergétiques en pétrole ou en gaz s’intéresse aussi de très au développement de l’industrie pétrochimique qui revêt selon le premier responsable de la compagnie une importance capitale.   « Nous sommes entrain de réfléchir à lancer au moins une infrastructure pétrochimique en 2018 », a-t-il annoncé. C’est donc une priorité inscrite à l’agenda de Sonatrach pour valoriser et rentabiliser surtout les ressources fossiles dont regorge le sol national.

Parallèlement à cela, elle mène une autre quête, celle de récupérer les gaz associés en se donnant les moyens de privilégier les «projets novateurs». «Nous avons un manque à gagner de 50 millions de m3/jour de gaz » déclarait à la mi-septembre le PDG de Sonatrach qui compte sur le génie des jeunes ingénieurs ayant déjà fait preuve d’idées novatrices en la matière à l’instar de ce qui a été fait à Rhourd El Baguel à Hassi Messaoud. Un défi technologique important lequel Sonatrach «travaille dur» et consent des efforts énormes pour continuer à développer ses capacités de production.

L. Aizouni