10e Festival de la bande dessinée d’Alger : Déjà des centaines de visiteurs…

10e Festival de la bande dessinée d’Alger : Déjà des centaines de visiteurs…

Le 10e Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui se tient du 3 au 7 octobre courant, accueille des centaines de visiteurs par jour.

Le Festival international de la bande dessinée d’Alger, qui fête son dixième anniversaire, a été inauguré mardi par le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, en présence de l’ambassadeur de France dont le pays est l’invité d’honneur. Dès le premier jour, les visiteurs se sont rués vers les stands où sont exposées les œuvres des plus grands dessinateurs venus de divers horizons.

Mis à part les bandes dessinées exposées, les organisateurs ont programmé diverses activités dont des ateliers dirigés par des professeurs et des dessinateurs très connus et des rencontres entre bédéistes algériens et étrangers.

Il faut rappeler que le Fibda fête cette année, son dixième anniversaire. D’ailleurs, cette édition se déroule sous le signe «Dix ans déjà et ça continue !».

A cette occasion et vu que cette manifestation attire de plus en plus de visiteurs, on a décidé que ce festival, qui est le plus important d’Afrique et du monde arabe, se tienne à l’esplanade de Riadh El Feth et au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Le ministre Azzeddine Mihoubi, qui est arrivé à la cérémonie d’inauguration à 16h30, a fait le tour des stands des participants dont la France. Ce pays invité d’honneur a mis le paquet en ramenant des bédéistes de renom tels que de Frank Margerin, Lax et Francis Groux, fondateur du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, première manifestation dédiée à l’art des bulles en France et l’une des plus importantes au monde.

Le ministre, qui a tenu à féliciter les organisateurs du Fibda, qui, dit-il, «s’impose d’année en année comme un évènement incontournable sur la scène culturelle en Algérie», a souligné que «le choix du Palais de la Culture en plus de l’Esplanade Riadh-El Feth pour accueillir cet évènement obéissait au souci de toucher un large public de la BD, un art très ancré en Algérie». Au sujet des restrictions budgétaires des festivals décidées par le ministère, M. Mihoubi a affirmé que le Fibda «continuera à exister malgré les restrictions financières». De son côté, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a déclaré que ce festival qui met à l’honneur son pays était «une belle illustration» des relations entre les deux pays et entre bédéistes algériens et français. Le diplomate français a déclaré que «l’Algérie est un pays pionnier dans le 9e art à l’échelle de l’Afrique». Au côté des éditeurs étrangers venus de 17 pays, des maisons d’éditions algériennes sont présentes au festival, notamment Dz-Link, qui s’est spécialisée dans le manga et qui organise le concours de déguisement cosplay à l’occasion du Fibda.

Echanges entre bédéistes

Durant les premiers jours de ce festival, qui s’étalera jusqu’au 7 octobre courant, nos dessinateurs ont échangé des discussions avec leurs confrères venus de pays tels que le Canada, la France, le Maroc, la Tunisie et la Belgique qui, rappelons-le, est considéré comme le leader de la bande dessinée.

Des visiteurs jeunes et moins jeunes, dont des enfants, ont déjà profité durant les premiers jours de ce festival de la présence des dessinateurs pour s’initier au niveau des ateliers dédiés à la bande dessinée et au manga (style créé par les Japonais). Mis à part l’erreur des organisateurs qui ont refusé, le premier jour, d’ouvrir les portes au public à l’heure prévue pour attendre le ministre jusqu’à 16 heures, les choses se passent bien même si certains ont été surpris par le tarif de 300 dinars exigé à l’entrée alors que pour l’année passé, il était de 100 dinars.

Bari S.