L’Algérie attribue la mortalité infantile à l’insuffisance de soins prénataux

L’Algérie attribue la mortalité infantile à l’insuffisance de soins prénataux

One of the six premature babies is seen in an incubator at a public hospital in Algiers April19, 2007. Souhila Touile, an Algerian woman, gave birth to seven babies, one stillborn boy and six girls, at the Kouba public hospital on Wednesday.  REUTERS/Zohra Bensemra   (ALGERIA)Un récent forum organisé à Alger a présenté un programme destiné à réduire la mortalité infantile en renforçant le suivi des femmes enceintes, notamment dans les régions rurales.

Plus de 36 000 enfants de moins d’un an meurent chaque année en Algérie, a révélé l’Office national de la statistique (ONS) lors d’un forum organisé le mardi 25 janvier.

Près de 16 000 d’entre eux meurent à la naissance, une situation que l’ONS a qualifiée de « terrifiante » et qui dure depuis 5 à 6 ans. Cette étude présentée lors de ce forum à Alger souligne la nécessité de mettre en place un programme national visant à réduire le taux de mortalité infantile, qui est l’un des indicateurs du développement et le quatrième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) défini par les Nations-unies.

Ce séminaire était organisé dans le cadre d’un projet destiné à faciliter la mise en oeuvre de l’Accord d’association Algérie-UE et a rassemblé des experts à la fois algériens et européens, qui ont discuté des causes à l’origine de ce grand nombre de décès et fait des suggestions sur la manière de le réduire.

Le Dr Djamil Lebbane, directeur du Programme national des nouveau-nés, a souhaité une révision de la législation sur les certificats de naissance, soulignant la nécessité d’assurer des soins appropriés à tous les stades de la grossesse et de veiller à garantir une formation dans ce domaine.

Il a souligné les lacunes qui empêchent l’Algérie de passer de 24,5 morts pour 1 000 naissances à 18 morts pour 1 000 d’ici 2015, de manière à réaliser cet OMD.

« Le taux de mortalité infantile, qui avait été enregistré dans les années 1970 et avait été estimé à 170 morts pour 1 000 naissances, était le résultat des mauvaises conditions environnementales à cette époque », a-t-il indiqué.

Mais ces dernières années, les décès d’enfants ont été essentiellement le résultat d’un « manque de soins appropriés pour les mères durant leur grossesse », a-t-il souligné.

Les régions reculées en particulier souffrent d’une forte pénurie de dispensaires, d’un faible niveau de soins et d’un manque de personnels médicaux.

Messaouda Chader, responsable du dossier de la santé des femmes au Conseil national économique et social (CNES), a souligné la nécessité « du suivi et de la surveillance de la grossesse au niveau des dispensaires primaires, et du soin apporté par les institutions de santé universitaires pour les grossesses à risque ».

Les autorités publiques doivent mettre en place une stratégie destinée à « assurer la formation des sage-femmes », a déclaré Akila Guerrouche, présidente de l’Union nationale algérienne des sage-femmes.

Elle a fait état d’une grave pénurie dans « cette importante spécialisation, qui assure le suivi et la surveillance des grossesses et aide lors des accouchements, notamment dans les régions reculées qui manquent de médecins spécialisés en gynécologie, obstétrique et pédiatrie. »

Les participants venus de différents pays ont partagé leurs expériences et des conseils sur la manière de reméder à ce problème.

Plus de 36 000 enfants de moins d’un an meurent chaque année en Algérie, a révélé l’Office national de la statistique (ONS) lors d’un forum organisé le mardi 25 janvier.

Près de 16 000 d’entre eux meurent à la naissance, une situation que l’ONS a qualifiée de « terrifiante » et qui dure depuis 5 à 6 ans. Cette étude présentée lors de ce forum à Alger souligne la nécessité de mettre en place un programme national visant à réduire le taux de mortalité infantile, qui est l’un des indicateurs du développement et le quatrième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) défini par les Nations-unies.

Ce séminaire était organisé dans le cadre d’un projet destiné à faciliter la mise en oeuvre de l’Accord d’association Algérie-UE et a rassemblé des experts à la fois algériens et européens, qui ont discuté des causes à l’origine de ce grand nombre de décès et fait des suggestions sur la manière de le réduire.

Le Dr Djamil Lebbane, directeur du Programme national des nouveau-nés, a souhaité une révision de la législation sur les certificats de naissance, soulignant la nécessité d’assurer des soins appropriés à tous les stades de la grossesse et de veiller à garantir une formation dans ce domaine.

Il a souligné les lacunes qui empêchent l’Algérie de passer de 24,5 morts pour 1 000 naissances à 18 morts pour 1 000 d’ici 2015, de manière à réaliser cet OMD.

« Le taux de mortalité infantile, qui avait été enregistré dans les années 1970 et avait été estimé à 170 morts pour 1 000 naissances, était le résultat des mauvaises conditions environnementales à cette époque », a-t-il indiqué.

Mais ces dernières années, les décès d’enfants ont été essentiellement le résultat d’un « manque de soins appropriés pour les mères durant leur grossesse », a-t-il souligné.

Les régions reculées en particulier souffrent d’une forte pénurie de dispensaires, d’un faible niveau de soins et d’un manque de personnels médicaux.

Messaouda Chader, responsable du dossier de la santé des femmes au Conseil national économique et social (CNES), a souligné la nécessité « du suivi et de la surveillance de la grossesse au niveau des dispensaires primaires, et du soin apporté par les institutions de santé universitaires pour les grossesses à risque ».

Les autorités publiques doivent mettre en place une stratégie destinée à « assurer la formation des sage-femmes », a déclaré Akila Guerrouche, présidente de l’Union nationale algérienne des sage-femmes.

Elle a fait état d’une grave pénurie dans « cette importante spécialisation, qui assure le suivi et la surveillance des grossesses et aide lors des accouchements, notamment dans les régions reculées qui manquent de médecins spécialisés en gynécologie, obstétrique et pédiatrie. »

Les participants venus de différents pays ont partagé leurs expériences et des conseils sur la manière de reméder à ce problème.