Vente de 51% des actions de Djezzy à l’Etat, Le cabinet HC propose le prix de 2,539 milliards de dollars

Vente de 51% des actions de Djezzy à l’Etat, Le cabinet HC propose le prix de 2,539 milliards de dollars

djezzy_849785_679x417.jpgUne participation de 51% de l’Etat dans le capital de Djezzy est évaluée par le cabinet d’expertise financière HC à 2,539 milliards de dollars, qualifiant, jeudi, cette estimation de « prix juste ».

Global Telecom Holding (GTH), qui citait, jeudi, une étude commandée auprès du Conseiller financier HC, a indiqué qu’il allait céder une participation de 51% à l’Etat algérien, dont le coût a été arrêté à 2,539 milliards de dollars par HC, mais dont le prix proposé antérieurement par le gouvernement algérien est de 2,6 milliards de dollars.

Ainsi, le prix suggéré par le gouvernement algérien pour le rachat de 51% des parts de Djezzy est supérieur de 4% à celui proposé par le cabinet HC, conseiller financier de VimpelCom. Le parent de Global Telecom Holding (GTH) avait accepté, en avril dernier, faut-il le rappeler, la vente d’une participation de 51% à l’Etat algérien dans Djezzy.

Les actionnaires de Global Telecom Holding se réuniront, le 26 août, au Caire, pour étudier le prix proposé par HC et valider ainsi la transaction. VimpelCom a jugé nécessaire la publication de l’estimation de son conseiller financier HC avant la réunion des actionnaires de GTH, sa filiale algérienne.

VimpelCom a indiqué que la vente des 51% des actions de Djezzy à l’Etat algérien est suspendue à 66,7% des voix des personnes présentes à la réunion des actionnaires de GTH. Le cabinet d’expertise financière HC a jugé le prix proposé par le gouvernement algérien de « juste ». Vimpelcom avait acheté Djezzy, appelée anciennement Orascom Telecom Algérie (OTA), en 2010, auprès du magnat égyptien Naguib Sawiris, dans le cadre d’un accord de plus de 6 milliards de dollars.

En avril dernier, VimpelCom avait affiché sa bonne volonté de mettre un terme à un long conflit avec l’Etat algérien au sujet de la vente d’une participation majoritaire. Un accord avait été trouvé avec le gouvernement algérien, mais conditionné par un compromis sur le prix de cession.

Ali Ben Mohamed