Les services de sécurité de Tamanrasset poursuivent l’enquête sur la cellule de Tamanrasset qui a facilité l’exécution de la première opération terroriste dans une ville du sud algérien.
Premier résultat de cette enquête : les services de sécurité sont parvenus à désamorcer des véhicules que les terroristes avaient commencé à piéger. Par ailleurs, les services de sécurité à Tamanrasset suspectent l’existence d’une cellule terroriste dormante dans la ville qui compterait pas moins de cinq membres qui aurait facilité l’opération de transport des terroristes. Cette cellule locale aurait également surveillé plusieurs sites sécuritaires de la ville. Nos sources indiquent que les services de sécurité ont arrêté au moins deux personnes de cette cellule et que les recherches sont toujours en cours pour arrêter le reste des éléments du groupe.
Les services de sécurité ont, selon El Khabar, d’un autre côté déjoué un vaste plan d’attaque terroriste contre des infrastructures sécuritaires à Tamanrasset. Nos sources ont indiqué que l’opération kamikaze contre le siège de la gendarmerie de Tamanrasset samedi dernier, a été exécutée dans la précipitation car ses exécuteurs ont été obligés d’avancer la date de 48 heures au moins après l’arrestation d’un terroriste présumé à la frontière algéro-malienne vendredi dernier.
Une source proche de l’enquête sur l’attaque terroriste contre le siège de la gendarmerie nationale à Tamanrasset a indiqué que les services de sécurité ont réussi à récupérer un deuxième véhicule que les terroristes s’apprêtaient à piéger avec plus de 200 kg d’explosifs afin de cibler un autre siège sécuritaire le même jour. Des informations indiquent que le deuxième véhicule de type Toyota FG 55 a été saisi, dimanche dernier. Dans une cache à l’ouest de Tamanrasset a été découvert également un tuyau en acier d’une longueur de 80 cm plein de matière très explosive pesant 80 kg que les terroristes avec lesquels les terroristes s’apprêtaient à charger un deuxième véhicule.
