TRIBUNAL CRIMINEL DE SIDI BEL-ABBÈS : 15 et 2 ans de prison ferme pour homicide volontaire

TRIBUNAL CRIMINEL DE SIDI BEL-ABBÈS : 15 et 2 ans de prison ferme pour homicide volontaire

À l’issue de son audience d’avant-hier, le tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès a prononcé une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire à l’encontre du principal accusé, D. M., âgé de 37 ans, et deux ans de prison ferme pour non-dénonciation de crime contre ses deux coaccusés M. M. et S. F. M., âgés respectivement de 23 et 30 ans. Les faits de cette affaire remontent à la date du 29 décembre 2016, lorsque D. M., accompagné de M. M. et S. F. M. (tous les trois en état d’ébriété) se sont rendus de Sidi Bel-Abbès à Sidi Yagoub à bord d’un véhicule de marque Renault pour en découdre avec la victime H. A., âgé de 40 ans et qui n’est autre que le cousin de D. M. Arrivés au niveau du chemin communal reliant la localité de Sidi Yagoub au douar Chaïria relevant de la daïra de Sidi Lahcène (8 km au nord du chef-lieu de wilaya), ils tombent nez à nez avec la victime qui se promenait avec son chien (un rottweiler). Dès lors, D. M., qui conduisait le véhicule, s’est brusquement arrêté puis il effectue une marche arrière et renverse H. A. en lui passant dessus avec la roue arrière avant de s’enfuir à bord du même véhicule. La victime gravement blessé a été découverte par son frère gisant sur la route et l’a immédiatement évacué vers les UMC du CHU Abdelkader-Hassini où il succomba à ses blessures. Selon le rapport d’expertise médical, le corps de la victime présentaient des blessures diverses ayant entraîné la mort. Après la comparution des prévenus à la barre et l’audition des témoins par le président du tribunal criminel, le représentant du ministère public, qui n’a pas été convaincu par les arguments contradictoires des accusés, a requis, à l’issue de son réquisitoire, 20 ans de réclusion à l’encontre de D. M. et deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA contre M. M. et S. F. M. Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé l’acquittement pour faute de preuves matérielles accablantes établissant la culpabilité de leurs mandants.

A. BOUSMAHA