Tipasa: le Canon de Koléa retrouve sa place au centre ville après une éclipse de deux ans

Tipasa: le Canon de Koléa retrouve sa place au centre ville après une éclipse de deux ans

TIPASA – Le monument « Canon de Koléa » (Medfaà) a repris sa place au centre ville de cette commune historique de la wilaya de Tipasa, après une éclipse de deux ans, suite à une décision controversée prise à l’époque par l’exécutif sortant de l’Assemblée populaire communale (APC).

Le « Medfaà » (réalisé par l’artisan soudeur Mohamed Lemou) a donc retrouvé sa place en plein cœur de la ville de Koléa, au niveau du carrefour menant vers Blida au Sud, Alger à l’Est et Tipasa à l’Ouest, en application d’une décision des élus actuels de l’APC, qui vient ainsi annuler celle prise par les membres communaux sortants.

Selon le P/APC de Koléa, Youcef Kouider, cette décision est un « engagement » pris lors de la campagne pour les locales de 2017, devant les citoyens de Koléa, « qui s’étaient montrés à l’époque très affectés par la disparition de ce monument du paysage de leur ville », a-t-il fait savoir.

Les citoyens ont accueilli avec une « grande joie » cette initiative et l’on saluée sur les réseaux sociaux, selon les échos recueillis sur place.

Contacté par l’APS, le chef de la daïra de Koléa, Redouane Khelifa a estimé qu’il s’agit là d’une décision « souveraine prise par l’APC, et non contradictoire avec la législation en vigueur », tout en soulignant que l’Administration « encourage et soutien les décisions reflétant la volonté citoyenne ».

Aussi, de nombreuses photos et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, mettant l’accent sur la joie des citoyens à la vue du canon de Koléa retrouver sa place, au lieu du monument érigé précédemment.

L’APC de Koléa avait annoncé, en juin 2015, le remplacement du monument du centre ville, connu sous le nom de l’ »arc du triomphe » ou « Canon de Koléa », après 30 ans d’existence, suscitant une grande indignation chez la population locale.

Le P/APC de l’époque avait justifié sa décision par le fait que l' »arc de triomphe » était une « copie conforme d’un monument français », dont l’édification remonte à l’année 1985, « sans valeur historique ou civilisationnelle », avait-il argué.