Les faits remontent au 15 mars 2018, lorsque les services de police judiciaire, relevant de la sûreté de daïra de Frenda, étaient en patrouille motorisée et au niveau du quartier »Rabie Bouchama », ils ont remarqué, une personne gisant dans une marre de sang au bord de la route et était encore en vie et d’urgence, ils l’ont évacué vers les urgences de l’hôpital « Ibn-Sina » de Frenda, cependant, la victime a rendu l’âme, quelques minutes après son admission car souffrant d’un traumatisme crânien avec des blessures profondes et graves au niveau de la tête. Les investigations menées par les policiers à suivre les traces de sang jusqu’à arriver à un logement où se sont déroulés les faits du crime. Le présumé-auteur du crime a refusé d’ouvrir la porte et après les procédures légales, les policiers ont découvert une femme à l’intérieur presque nue et un second individu. Il est à noter que les deux personnes ont été arrêtées, et étaient en état d’ébriété. Selon les aveux du présumé-auteur,des altercations violentes ont eu lieu et la victime, laissant sa femme et ses enfants, s’est fait accompagner avec sa concubine au logement de son voisin pour passer une nuit bien arrosée en rappelant que cette concubine a payé les bouteilles de vin ainsi que les frais du repas et après les effets d’alcool, tout a tourné au drame. Le propriétaire du logement ainsi que la femme présente se sont servis d’une barre métallique, d’un « mehraz »et d’une scieuse de papier et ont dirigé des coups vers la tête de la victime puis ils l’ont jeté à quelques mètres loin des lieux du crime. A ce titre, le tribunal a condamné le présumé-auteur ainsi que la concubine de la victime à 20 ans de réclusion avec une amende de 250 millions de centimes, apprend-on de la même source.
Le tribunal criminel près la cour de Tiaret, vient de traiter une des plus énigmatiques affaires de crime et dont la ville de Frenda a été le théâtre, apprend-on auprès d’une source judiciaire qui ajoute que le quartier populaire « Rabie Bouchama » a été témoin de ce crime crapuleux dont a été victime une personne, mariée et père de 4 enfants.
A.Benrebiha