Finalement, le tapage nocturne et les désagréments qu’il cause aux citoyens, ne semble point se punir à Mostaganem. Un certain Belhadj, fabricant de glaces écaillées pour poissons, ne parait point s’inquiéter des plaintes de résidents proches de son unité. Ce dernier lance ses machines en H24 sans soucier du bruit sonore qu’il provoque. Quant aux services concernés, ils se rejettent la balle, sans oser le réprimander et pouvoir trancher définitivement.
Suite à une plainte de monsieur Bouhafs Abdelfadhel, résidant à la rue Benguettat Mohamed, proche du port commercial de Mostaganem, dont ‘’Réflexion’’ détient des copies des lettres adressées au secrétaire général de la wilaya de Mostaganem et au chef de la daïra de Mostaganem, et des réponses des services concernés, dont la Direction de l’environnement et celle du service d’urbanisme de l’APC de Mostaganem, il semblerait toujours que le tapage nocturne n’est point punie. La victime déplore le bruit excessif généré par les machines de l’unité de fabrication de glaces et affirme que son lieu de résidence est devenu inhabitable. Ce dernier, à travers sa lettre, souligne qu’il a saisi la Direction du commerce et celle de l’environnement qui lui ont répondu, toutes les deux que le fabricant possède un registre de commerce et exerce en toute légalité, mais sans la moindre autorisation, selon la déclaration du plaignant. M. Bouhafs ajoute également que sa famille est composée de 08 membres, dont lui et sa femme sont des malades et leur état de santé ne cesse de s’aggraver. Il cite également que sa dame est hypertendue et diabétique et ne supporte plus le bruit sonore des machines. En dernier, le plaignant mentionne que le fabricant de glaces exerce sans le moindre arrêt, alors le règlement en vigueur de telles unités, prévoit que les machines devraient au moins être éloignées cinquante mètres des habitations riveraines. Ce dernier craint énormément pour son logement si prés et qui pourrait facilement être touché et pense que de telles activités sont a exercer dans des zones industrielles ou au sein du port de pêche pour ne point léser les citoyens. En conclusion, ce citoyen espère que sa requête soit prise en considération et justice lui soit rendue. Quant aux réponses des services concernés dont la direction de l’environnement et celle de l’APC, elles semblent si furtives. La direction de l’environnement lui a adressé une lettre en date du 05/08/2018 où elle lui a signifié qu’il n’est pas de son ressort d’interdire une telle activité. Quant à l’APC de Mostaganem dans sa lettre du 13 /09/2018, elle lui affirme qu’il n’est nullement dans ses prérogatives d’intervenir dans de telles requêtes et lui précise que le fabricant en question n’a jamais déposé de dossier pour la création et l’exploitation de son unité. Face à un tel calvaire enduré par cette famille qui ne sait plus à quel saint se vouer, il est temps que les pouvoirs concernés réagissent, juste le respect des lois en vigueur qui punissent un tel boucan.
L.Ammar