Stress et fatigue : les idées reçues

Stress et fatigue : les idées reçues

Capture plein écran 28032012 160002.jpgLes idées reçues sur le stress sont nombreuses mais pas toujours exactes. Petite revue des principes généraux…

Le stress fatigue Vrai.

Face à une sollicitation permanente et répétitive, notre organisme

puise sans relâche dans ses réserves énergétiques et lutte pour s’adapter.

Si notre hygiène de vie est mauvaise, notre corps ne trouve plus le carburant nécessaire et tombe en panne.

Vous ressentez alors la fatigue, qui dans certains cas de stress durable, ne sera pas réparée par le sommeil.

Il convient dans ce cas de restructurer son sommeil, c’est-à-dire retrouver son propre rythme, sa propre horloge interne. Pour cela, inutile de dormir plus, il convient juste de dormir mieux : couchez-vous et

levez-vous à heures régulières, ne prenez pas d’excitants avant d’aller au lit…

Un déséquilibre alimentaire favorise le stress

Vrai. Notre façon de penser, de sentir, de percevoir, dépend de notre santé physique et biologique. Pour cela, il faut veiller à maintenir un équilibre alimentaire entre les différents nutriments que nous ingérons.

Préférez les sucres lents (céréales, pommes de terre, pâtes, riz, …) plutôt que le sucre ou la pâtisserie. Diminuez les graisses et préférez les graisses végétales. Veillez à consommer suffisamment de “bonnes” protéines (poissons, viandes, oeufs, laitages). Le chocolat et, d’une manière plus générale, les sucreries sont des aliments anti-stress Faux.

Ils appartiennent à la catégorie des sucres

rapides, c’est-à-dire qu’ils

passent directement dans le sang en donnant un coup de fouet quasi immédiat mais de courte durée.

Il convient de privilégier les sucres lents qui eux agissent sur le long terme.

Les sucres présentent néanmoins l’avantage de faire plaisir, ce que nous recherchons lorsque le stress nous gagne.

Néanmoins, ils font grossir s’ils sont consommés plus que de raison.

Le stress entraîne des carences en vitamines et en oligo-éléments Faux.

Le stress n’a pas d’incidence directe sur les taux de vitamines et d’oligo-éléments présents dans l’organisme. Ce sont les déséquilibres alimentaires induits par un état de stress qui peuvent conduire à des carences.

Prendre un complément nutritionnel ne répondra que ponctuellement à ce déséquilibre sans agir sur le long terme. La prise d’un complément

vitaminique doit, par ailleurs, être décidée par votre médecin et effectuée sous sa surveillance car la présence de certaines molécules en trop fortes quantités dans le sang peut être néfaste pour l’organisme.