Le projet de réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque sur une superficie totale de 40 hectares, au lieu-dit Regab, dans la commune d’El-Aricha (daïra de Sebdou), est en souffrance depuis dix ans.
La superficie de cette centrale étendue sur 10 hectares pour la construction et 30 hectares pour le champ solaire a été bel et bien dégagée. Mais, faute de financement, le projet reste en souffrance depuis des années.
En effet, la centrale en question, d’une capacité de 453 mégawatts, devait, non seulement, injecter de l’énergie dans le réseau national d’électricité mais son apport devait aussi assurer l’alimentation des localités de Sebdou, El Aricha, Bouihi, El Gor, Sidi-Djilali et Ain Fatah. Une région agropastorale pour laquelle l’énergie électrique est un réel indicateur de développement. Ceci étant dit, une commission du choix de terrain composée des services techniques de l’agriculture, des domaines, de la direction du logement et des équipements, la Sonelgaz, la daïra de Sebdou et l’APC d’El Aricha a été mise sur pied.
Ce projet, pour lequel la Sonelgaz, nous confiera une source proche du dossier, a été désigné comme accompagnateur du projet, est un choix des pouvoirs publics qui ont misé sur l’énergie solaire dans son programme de développement des énergies renouvelables compte tenu de ses avantages particulièrement en disponibilité et stockage d’énergie. Pourtant, cette zone d’El Aricha bénéficie des avantages du régime dérogatoire accordés aux investissements réalisés dans les parcs industriels situés dans les zones à promouvoir.
Saou Boudjemâa
