Son installation est impérative et nécessaire: Qu’attend Zetchi pour nommer un président de la CFA ?

Son installation est impérative et nécessaire: Qu’attend Zetchi pour nommer un président de la CFA ?

À quelques jours du début du championnat 2017/2018, la FAF continue de fonctionner sans président de commission fédérale d’arbitrage, une incohérence par rapport aux statuts de la FAF qui stipulent que le président de la CFA est obligatoire et qu’il doit être un membre du bureau fédéral. Qu’attend donc Zetchi pour nommer un président de la CFA alors qu’il existe au sein du BF des membres compétents pour prendre en charge cette commission ?

Mokhtar Amalou, dénoncé par tous les clubs qui ont tout de même exigé son départ illico presto, continue de gérer, sans qu’il soit membre du BF. “Il (Amalou) n’a ni les capacités, ni le charisme, ni les aptitudes pour gérer l’arbitrage, pourquoi Zetchi s’entête à nous l’imposer ? On le refuse catégoriquement, on veut un homme intègre à la tête de la CFA. Amalou n’est pas l’homme de la situation, en plus il n’est même pas membre du BF”, dénonce un président de club qui ajoute : “Pas question d’associer ceux qui ne font pas honneur au corps d’arbitrage, on est là pour barrer la route aux incompétents.” L’autre épineuse question qui se pose, à quelle structure s’adresser au cas où un problème d’arbitrage surgirait ? Du moment que la CFA n’existe pas, Zetchi va-t-il assumer toutes les revendications ? Même Lim, ce membre de la CAF, fait le forcing en ce moment pour revenir en Algérie au moment où les Bichari, Haïmoudi, Bouseter, Houasnia, malheureusement ne trouvent pas grâce aux yeux des gestionnaires du football national.

Zetchi avait promis récemment de nettoyer ce corps. “Donnez-moi une année et je vous promets qu’on ne reverra plus les problèmes d’arbitrage vécus avant. Je vous fais le serment aujourd’hui que je suivrai cette structure (ndlr, la commission fédérale d’arbitrage, CFA) au quotidien, j’en serai même son premier responsable. Je donnerai des instructions fermes pour qu’il n’y ait plus d’injustice, qu’on ne fausse plus le résultat d’un match. Tout fautif sera sévèrement sanctionné”, s’est-il engagé. L’installation d’un président de la CFA est un impératif pour la FAF, une priorité absolue pour la FAF, car il y a plus de 60 désignations entre le championnat professionnel et amateur qui attendent. Qui va gérer tout ça ? Zetchi est appelé à régler au plus vite ce problème dès la prochaine réunion du bureau fédéral, car il est impossible que la FAF fonctionne sans CFA, il y a donc urgence d’aller vers l’installation d’une commission d’arbitrage solide.