Une convention de partenariat a été signée, jeudi à Oran, entre le Haut conseil islamique et le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran dans le cadre de la politique d’ouverture du HCI sur la coopération entre les universités et les centres de recherche.
Cette convention a été paraphée par le président du HCI, Bouabdellah Ghoulamallah, et le Directeur du CRASC, Djillali Mestari, en marge d’une journée d’étude organisée par le centre sur le thème «Jeunes et religiosité» . A cette occasion, les deux parties ont exprimé leur volonté de coopérer en vue d’enrichir la recherche dans le domaine de la religion sociale.
Dans une déclaration à la presse, Bouabdellah Ghoulamallah a estimé que la coopération suscite et crée la dynamique, ajoutant que le HCI est prêt à aborder les différentes questions et problèmes sociaux, économiques et culturels par le biais de recherches qui seront exposés devant l’Exécutif pour prendre en considération leurs résultats.
«Il est nécessaire de rattraper le retard enregistré en matière d’ouverture du HCI sur les sciences», a encore souligné M. Ghoulamallah, signalant que cette convention avec le CRASC, et auparavant avec l’université de Constantine, et d’autres projets de coopération en projet, sont des «preuves de la conscience des problèmes dans lesquels se débat la société».
En répondant à une question sur l’avenir du miracle du savoir (El Iaadjaz dans le Coran), qui repose actuellement, de manière absolue, sur les résultats des recherches effectuées en Occident, le président du HCI a estimé que les chercheurs algériens et arabes en général sont, eux aussi, à même de prouver que le Coran et la science vont de paire.
Concernant la modernité et le suivi des questions d’actualité, le même responsable a souligné qu’il ne faut pas étudier la religion musulmane avec le prisme des orientalistes. «Il faut étudier les écrits des orientalistes sans pour autant être influencés par leurs contenus. Notre conduite est prise de la pensée islamique», a-t-il souligné. APS