Session spéciale du BAC à Annaba: Nouveau stress pour une nouvelle chance

Session spéciale du BAC à Annaba: Nouveau stress pour une nouvelle chance

2353 candidats retardataires au bac entament, aujourd’hui, les épreuves de l’examen.

«Les mêmes conditions sont retenues par la direction de l’éducation de la wilaya de Annaba, pour cette deuxième session du baccalauréat.» C’est ce qui a été rapporté par Ahmed Layachi, responsable du département de l’éducation à Annaba. Ce bac bis concerne 2 353 candidats entre libres et scolarisés. Pour cela, il a été réquisitionné huit centres d’examen sur l’ensemble du territoire de la wilaya de Annaba et une classe pour les sujets incarcérés. Ont été mobilisés pour l’encadrement des candidats quelque 474 enseignants.

Au vu du nombre réduit des candidats, des candidats libres et scolarisés ont été intégrés dans une seule classe, pour passer les épreuves, selon les précisions du directeur de l’éducation de la wilaya de Annaba. N’étant pas moindres que la première session, les épreuves de ce bac bis vont s’étaler jusqu’au 18 de ce mois. Une session qui rappelons-le, concerne les retardataires et les absents de la session du mois de juin dernier. Les prétendants aux bancs des universités algériennes passeront leurs épreuves du bac de la même façon que la première session. C’est-à-dire, avec la reconduction du même dispositif antifraude (brouilleurs à l’intérieur des classes et détecteurs de métaux à l’entrée de celles-ci) et les mêmes conditions d’organisation. Aussi, les candidats vont passer les épreuves de ce bac bis, avec le même volume horaire.

S’agissant du dispositif sécuritaire, les services de police, relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, ont tenu également de leur côté à se mobiliser de la même manière pour la réussite de cette deuxième session du bac. Ainsi, les éléments des services de sécurité mobilisés pour la circonstance, seront déployés à la fois à proximité des centres d’examen et des axes routiers se trouvant près des villes où sont implantés ces centres.

Ainsi, si tous les moyens humains et matériels ont été mis en place, toutes les dispositions ont été retenues pour favoriser le climat des examens aux candidats. Ces derniers sont tenus de saisir cette opportunité, comme on dit, inouïe. Car la chance «ne frappe qu’une seule fois à la porte». Il faut savoir la saisir, pour parvenir à réaliser le voeu souhaité, rejoindre le peloton des universitaires. Un challenge pas difficile, quand on sait que ces candidats, bien qu’ils aient raté le premier train, avec le méme stress et tremblote, celui-ci va passer avec une chance à la vitesse de l’éclair.