Un projet de révision de l’application de la taxe d’activités professionnelles (TAP) sera bientôt soumis au gouvernement, a révélé le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, lors d’une réunion de travail qu’il a tenue avec les autorités et les élus de la wilaya de Bouira, mercredi dernier. Selon les échos qui nous ont été répercutés, le membre du gouvernement a expliqué que la TAP doit être reversée directement aux collectivités locales sans passer par l’intermédiaire des services des impôts comme c’est le cas actuellement. L’objectif étant de faire profiter de cette ressource financière, spécifiquement les communes qui abritent des activités industrielles liées aux énergies. À Bouira, les exemples de cette injustice flagrante ne manquent pas. Le plus édifiant est celui de la commune d’Ath Mansour (extrême est de la ville), laquelle abrite sur son territoire la station de pompage de pétrole brut vers la raffinerie d’Alger, et d’un bloc de stockage de 24 000 m3. Il n’en demeure pas moins qu’en raison d’une erreur d’appellation ou d’appréciation, l’argent de la TAP est versé à la commune limitrophe de Béni Mansour, relevant administrativement de la wilaya de Béjaïa.
