Réunion du conseil des pays membres du comité d’état-major opérationnel à Nouakchott, Gaïd Salah souligne la nécessité incontournable de la concertation

Réunion du conseil des pays membres du comité d’état-major opérationnel à Nouakchott, Gaïd Salah souligne la nécessité incontournable de la concertation

c81-gaid-salah.jpgLe général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, qui a pris part hier à la réunion du Conseil des chefs d’états-majors des pays membres du Comité d’état-major opérationnel conjoint tenue à Nouakchott, a souligné dans son intervention la nécessité incontournable de faire face à la situation sécuritaire prévalant dans la région.

«Pour solennelle qu’elle soit, cette réunion est avant tout une opportunité que nous nous devons de saisir, pour faire le point sur la situation sécuritaire prévalant dans nos pays respectifs et partager nos analyses prospectives de son évolution telle qu’elle se présente chez les uns et les autres et, enfin, déterminer et/ou examiner les actions que nous devons planifier et mettre en œuvre, dans le cadre du Comité d’état-major opérationnel conjoint, qui constitue notre mécanisme de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée», a-t-il déclaré selon un communiqué du ministère de la Défense parvenu hier à notre rédaction.

Il a ajouté, au sujet des circonstances prévalant dans la région : «Cette phase difficile dans l’histoire de notre région illustre, si besoin est, la nécessité incontournable de la concertation permanente sur les questions d’intérêt commun. Elle illustre aussi l’importance primordiale – voire vitale – de raffermir nos rangs, homogénéiser nos visions, trouver les voies et les moyens adéquats pour faire face aux défis multiples auxquels les pays de la sous-région sont confrontés».

Et de soutenir dans le même contexte : «C’est dire qu’en fin de compte, notre engagement doit être à la mesure de l’importance de l’enjeu, qui est celui d’empêcher l’enlisement de notre sous-région dans des conflits interminables déstructurant la cohésion sociale.»

A propos du contexte que traverse la région, Ahmed Gaïd Salah n’a pas omis d’aborder la crise survenue au Mali : «Nous souhaitons que la crise que traverse notre pays frère le Mali connaisse un dénouement heureux, à même de lui garantir l’intégrité de son territoire, l’unité et la cohésion de son peuple et d’éviter à la région tout entière une crise humanitaire potentielle».

A. Mohamed