RELATION DURABLE ENTRE PAYS DE LA MÉDITERRANÉE : Formation sur le dialogue interculturel à Sétif

RELATION DURABLE ENTRE PAYS DE LA MÉDITERRANÉE : Formation sur le dialogue interculturel à Sétif

Elle est destinée aux responsables des bureaux des relations internationales et a pour objectif la maîtrise des mécanismes de coopération et d’échanges d’étudiants, d’enseignants et de personnel non académique.

L’université Mohamed-Lamine-Debaghine Sétif 2 abrite depuis hier et jusqu’au 8 du mois en cours le premier séminaire de formation des formateurs du projet “Dire-Med” (dialogue interculturel, réseaux et mobilité en Méditerranée), organisé dans le cadre de la coopération et de la recherche scientifique internationale. Coordonné par l’Unimed (Union pour les universités de la Méditerranée), le projet qui rassemble 12 universités partenaires de France, d’Espagne, d’Italie, de Tunisie, du Maroc et d’Algérie cherche à instaurer, à travers la coopération universitaire, une relation durable de confiance mutuelle et une conscience interculturelle entre les pays de la Méditerranée favorisant ainsi la circulation des personnes et l’échange. Par ailleurs, selon les organisateurs, à long terme, le projet vise une meilleure intégration économique et culturelle de la région. La formation destinée aux responsables des bureaux des relations internationales a pour objectif la maîtrise des mécanismes de coopération et d’échanges d’étudiants, d’enseignants et de personnel non académique. Par ailleurs, le projet au renforcement de la coopération université-société à travers la promotion du dialogue interculturel et de l’esprit international et d’entreprise dans la région vise aussi la dynamisation du marché du travail. Dans ce cadre, les BRI (bureaux des relations internationales) sont invités à jouer un rôle très important, en tant que “bureaux d’opportunités internationales”. “Dire-Med permettra aussi d’agir sur les politiques futures pour consolider, améliorer et développer de nouveaux programmes et initiatives à travers l’élaboration d’un cadre de coopération et d’un plan d’action destinés aux institutions de l’enseignement supérieur”, nous dira le chargé de la communication de l’université, Rebiga Azzedine. Selon notre interlocuteur, la première édition de cette manifestation dédiée à la formation des formateurs se focalisera sur le premier groupe cible bénéficiaire des mobilités internationales, à savoir les étudiants. Trois journées durant, le séminaire traitera des opportunités internationales pour les étudiants tout en développant un espace de dialogue qui permettra de transmettre et de rapprocher des méthodologies de travail différentes, tout en échangeant les expériences. “C’est pour cela que nous voulons suivre une approche collaborative afin de créer un véritable séminaire intégrant tous les participants. Les personnes formées le long de ce séminaire joueront elles-mêmes le rôle de formateurs et de point de référence local”, a tenu à expliquer notre interlocuteur. À cet effet, les formateurs ont prévu des activités pratiques le long de chaque journée. Il est prévu que chaque université organise un séminaire par type de groupe cible adressé lors des séminaires de formation. Le travail présenté sera par la suite évalué.

F. SENOUSSAOUI