Le projet Peugeot Algérie présenté à Paris

Le projet Peugeot Algérie présenté à Paris

Une rencontre autour de l’implantation industrielle de PSA en Algérie aura lieu demain, jeudi 15 février, à l’amphithéâtre du MEDEF à Paris et aura pour thème : « Présentation du projet et rencontre avec les responsables».

En effet, officialisée suite à la signature du protocole d’accord portant sur la création de la Société Peugeot Citroën Production Algérie (PCPA), dont l’usine est, pour rappel localisée à El Hamoul, commune d’El Kerma (Oran-Est), sera totalement opérationnelle en 2019.

La première partie de la rencontre, animée par MM. Georges BUI, responsable achats, purchasing, Hamid MEZAIB, directeur du projet Algérie, Hakim ZOUAK, chef de projet achats, le groupe PSA présentera les objectifs du projet, la place du dispositif du groupe, le contenu, le calendrier d’avancement du projet, les solutions industrielles, les étapes SKD/CKD, le plan de localisation du site et enfin l’organisation des achats. Le volet stratégie achats de PSA groupe sera présenté quant à lui par MM. Gilles COMES, et Thierry REBOUS, directeur achats indirects machines et équipements et directeur achats projets industriels.

La deuxième partie de cette rencontre sera consacrée, nous fait-on savoir, à l’environnement des affaires en Algérie, notamment le contexte réglementaire, économique, social, politique et sécuritaire, entreprendre en Algérie : exemples de réussite algériennes, les clés de compréhension du marché algérien et son potentiel d’exportation. La partie algérienne sera représentée par les actionnaires du projet, notamment MM. Abderrahmane BENHAMADI (Condor), Hakim BELARBI (PRODIPHAL), Md SIAD (SIAD), Réda El Baki, DG de la chambre de commerce algéro-française, Md Nazim BESSAIH, directeur réseau des centres d’affaires corporate / Société Générale Algérie.

Il est utile de rappeler que l’usine, détenue à 49% par PSA et les 51% restants répartis entre trois sociétés algériennes (PMO 20%, Condor Electronics 15.5% et Palpa Pro 15.5%), a une capacité annuelle de 25 000 véhicules pour ensuite atteindre une capacité moyenne de 75 000 à 100.000 unités/an et permettra, dans un premier temps, la création de 1 000 emplois directs et de nombreux emplois indirects pour un investissement de l’ordre de 100 millions d’euros.

Saou Boudjemâa