Programme de bourses américain «Cochran»: Les éleveurs de vaches laitières à l’épreuve

Programme de bourses américain «Cochran»: Les éleveurs de vaches laitières à l’épreuve

Houari Barti

Programme de bourses américain «Cochran»: Les éleveurs de vaches laitières à l’épreuve

      Le Programme de bourses américain baptisé ‘Cochran’, au nom du sénateur US qui l’avait introduit au Congrès, en 1984, a fait l’objet, hier, d’un séminaire à l’hôtel ‘Liberté’ à Oran. Organisé par le Service agricole de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, en collaboration avec la ferme ‘Benchekor Mostéfa & fils’ et la direction des Services agricoles de la wilaya d’Oran, la rencontre s’est déroulée en présence des éleveurs de la région d’Oran, de cadres de la Chambre de l’Agriculture et de vétérinaires.
Le Programme de bourses ‘Cochran’ a pour objectif d’offrir des formations de qualité aux spécialistes et cadres activant dans les domaines des politiques commerciales et agricoles, du développement de l’agroalimentaire, du marketing et des sciences animales, végétales et alimentaires, et ce afin d’améliorer les systèmes agricoles locaux, tout en renforçant et développant les relations commerciales avec les États-Unis, a indiqué Mme Justina Torry, attachée des Services agricoles auprès de l’ambassade des Etats-Unis, à Alger. Depuis sa création en 1984, le Programme de bourses ‘Cochran’ a assuré la formation de plus de 18.000 participants issus de 126 pays, dont seulement 190 Algériens. Le Programme de bourses ‘Cochran’, note-t-on, couvre divers domaines: le marketing et le commerce agricoles, l’élevage et la transformation laitière, la sécurité alimentaire, la politique agricole, la biotechnologie, l’inspection de la viande et de la volaille, la génétique et la gestion du bétail, la gestion des supermarchés, de restaurants et d’hôtels et la vente au détail de produits alimentaires, la transformation, la manutention et la gestion des céréales, le développement rural.

De son côté, le président de la Chambre de l’Agriculture de la wilaya d’Oran, M. Brachemi Meftah El Hadj, a estimé que le rendement actuel de la filière lait, en Algérie, reste toujours en-deçà des aspirations du gouvernement vu que la facture des importations de la poudre de lait reste encore trop élevée. D’où a-t-il dit, l’importance de ce genre de rencontres qui vise avant tout, le partage des savoir-faire, dans le domaine.