Pour une meilleure prise en charge médicale du personnel de la police, une convention sera signée aujourd’hui entre l’établissement hospitalier régional de la Sûreté nationale sis à l’USTO et la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, CNAS. L’accord sera paraphé au siège de l’hôpital en présence du directeur chargé de la santé, de l’activité sociale et sportive à la Direction générale de la Sûreté nationale, le contrôleur Bou Ahmed Boubakeur, le premier responsable de l’établissement, le contrôleur Nouasri, chef de la Sûreté d’Oran et de nombreux cadres de la police.
La convention a pour objectif de fixer les conditions et modalités de coopération entre les deux parties notamment dans la prise en charge médicale, le contrôle médical et l’expertise et la formation. La direction de la CNAS sera chargée pour sa part de former, recycler et perfectionner le personnel médical et administratif de l’établissement hospitalier. Il sera question d’une mise à niveau qui permettra au personnel médical de l’hôpital de s’imprégner des nouvelles procédures relatives à la sécurité sociale.
Par ailleurs, pour améliorer la prise en charge des patients et surtout être au diapason du progrès dans la recherche médicale, quelque 173 conventions ont été signées avec des partenaires publics et privés relevant du corps de la santé. Cette action répond aux instructions du général-major Hamel qui appellent à la prise en charge totale des fonctionnaires de la police. Cet établissement régional, premier du genre au niveau national, vient renforcer les capacités de prise en charge de la police algérienne.
Il a une capacité d’accueil de 120 lits et abrite 15 spécialités médicales et est destinée à tous les policiers, y compris les retraités et reste ouvert aux citoyens. Il est doté d’un centre d’imagerie médicale, un laboratoire d’analyses, un service de chirurgie dentaire et est destiné à toute la région ouest du pays. Rappelons que la première intervention chirurgicale par cœlioscopie a été pratiquée fin 2016.
