Présidentielle 2019 : le candidat du MSP dévoile son programme électoral “consensuel”

Présidentielle 2019 : le candidat du MSP dévoile son programme électoral “consensuel”

Le candidat du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) pour la prochaine Présidentielle, Abderrezak Makri a dévoilé, mercredi à Alger, son programme électoral reposant sur une vision politique consensuelle à même de réaliser « une transition démocratique souple et consacrer la bonne gouvernance ».

Passant en revue le programme électoral intitulé « le rêve algérien », élaboré par le MSP, dans le cadre de sa participation à la Présidentielle du 18 avril, M. Makri a indiqué que ce programme prévoit « des alternatives à même de réaliser la bonne gouvernance, selon les normes internationales en la matière » et qui reposent sur « une vision politique consensuelle ouvrant la voie à la participation de tous ».

Reconnaissant l’échec du consensus national tant prôné par le Mouvement, le candidat du MSP a estimé que « le véritable échec est celui de ceux qui ont rejeté cette initiative », rappelant que le mouvement a proposé aux partis de l’opposition l’idée du candidat du consensus, restée « sans réponse », ce qui a amené le mouvement à choisir son propre candidat à la prochaine Présidentielle.

S’il est élu, M. Makri s’engage à poursuivre l’action en vue de réaliser le consensus « pas seulement avec l’élite mais aussi avec l’ensemble du peuple algérien », dans le cadre « d’un processus de concertation élargi qui aboutira à un pacte social ».

Entre autres engagements pris par le candidat du MSP, figurent « la formation d’un gouvernement du consensus, dont le Chef sera issu d’un autre parti », « la création d’une commission indépendante d’organisation des élections », « une révision approfondie de la Constitution pour devenir la loi suprême d’un Etat de droit » et « l’organisation d’élections législatives et locales anticipées pour opérer un changement dans le paysage politique qui réponde à la volonté populaire », a-t-il soutenu.

Le MSP est « qualifié pour gouverner », vu sa longue expérience politique et sa forte présence à travers l’ensemble du territoire national, outre « sa résistance face à l’extrémisme et les sacrifices consentis pour y faire face », a affirmé M. Makri.

« Nous refusons toute surenchère quant qu’il s’agit de notre nationalisme (…) Nous nous distinguons aussi par notre modération qui nous donne la capacité de dialoguer avec tous les courants politiques, quelles que soient leurs orientations », a-t-il souligné.

Au volet économique, M. Makri a fait savoir que son programme électoral, rédigé en 100 pages, inclut des réformes profondes touchant à tous les aspects, tout en fixant les délais de réalisation des objectifs contenus dans le document, tels que la réalisation d’un taux de croissance du PIB qui atteigne les 7% à partir de 2020 et la mise en place d’un plan d’action « judicieux » pour chaque secteur « qui lui permette de réaliser une progression rapide ».

Répondant à une question sur sa participation à la rencontre convoquée par le Front pour la justice et le développement (FJD), en vue de choisir un candidat consensuel à la prochaine présidentielle, M. Makri a dit qu’il y participera « pour s’enquérir des propositions de ces formations politiques et connaître les motifs incitant à l’adoption de cette proposition maintenant alors qu’elle avait été rejetée auparavant, en dépit de nos démarches incessantes pour sa concrétisation ».