Pour l’émergence de projet dans la coproduction: Le Ceimi signe un accord avec l’Adepta

Pour l’émergence de projet dans la coproduction: Le Ceimi signe un accord avec l’Adepta

“Vingt pour cent des importations globales de l’Algérie sont des produits alimentaires”, a indiqué Kamel Moula, président de la Ceimi.

Le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi) et l’Association d’entreprises françaises spécialisées, constructeurs d’équipements et d’unités de production agro-industrielles en France et à l’étranger (Adepta) ont signé, hier, en marge du salon Djazagro, une convention pluriannuelle qui favorisera les relations économiques et commerciales entre les entreprises algériennes et françaises, en présence, notamment, de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié.

Cette convention pluriannuelle, précise le communiqué du Ceimi, a comme objectif prioritaire l’émergence de projets privilégiant la coproduction. Le secteur agroalimentaire dans toutes ses dimensions et dans sa diversité constitue une très importante composante du Ceimi, a indiqué Kamel Moula, président de cette association patronale.

La force de l’Adepta est de rassembler au sein d’une même structure toutes les compétences et les métiers nécessaires à la mise en œuvre de tout projet agricole et agroalimentaire. Depuis plus 40 ans, l’association française s’attache à faire connaître l’expertise de ses adhérents aux quatre coins du monde et à développer les échanges de produits et techniques agroalimentaires français à l’échelle internationale. Aujourd’hui, le président du Ceimi veut ramener les entreprises françaises membres de l’Adepta à investir, en coproduction, en Algérie.

D’autant qu’aujourd’hui, l’Algérie œuvre à réduire sa facture d’importation, notamment, de produits agroalimentaires. “20% des importations globales de

l’Algérie sont des produits alimentaires. C’est un chiffre faramineux”, relève M. Moula, alors que l’Algérie recèle un grand potentiel dans ce domaine.

“Le secteur agricole et agroalimentaire est fondamental en l’Algérie. Il est fondamental pour la population. Il est fondamental parce que vous avez des entreprises de très grande qualité. Il est fondamental parce que vous voulez ici davantage produire et créer de la valeur ajoutée”, a estimé l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, assurant le président du Ceimi de l’accompagnement des entreprises françaises “dans cette ambition”, qui est aussi celle du gouvernement dans le cadre de sa politique diversification économique, industrielle et agricole.

M. Émié a évoqué la présence de groupes français dans ces secteurs, citant Danone, Lactalis. “Nous sommes là pour aller plus loin”, a affirmé l’Ambassadeur, notant que la France participe au salon Djazagro avec une centaine d’entreprises, dont 70 sous le pavillon français organisé par l’Adepta. «C’est une marque d’engagement dans le long terme. C’est une marque de la volonté de partenariat”, a soutenu l’ambassadeur de France.