Pour Benflis, il n’y a pas de dialogue national possible avec le système et ses résidus

Pour Benflis, il n’y a pas de dialogue national possible avec le système et ses résidus

Dans un entretien accordé au Quotidien d’Oran, le président de Talai Elhouriat, Ali Benflis, a évoqué quatre axes qui pourraient sortir le pays de la crise politique.

« Le premier axe du plan que je propose part du constat d’une réalité politique incontournable. Je veux dire qu’il n’y a pas de dialogue national possible sous l’égide des figures résiduelles du régime politique qui a sévi dans notre pays deux décennies durant. J’ai donc proposé que la partie invitante au dialogue soit composée de personnalités nationales sans affiliation partisane et jouissant d’une large acceptation populaire», a indiqué l’ancien premier ministre.

«Le deuxième axe de ma proposition porte sur le cadre du dialogue national qui doit nécessairement s’insérer dans la trajectoire de la satisfaction des demandes légitimes formulées par le peuple algérien et du changement de régime politique qu’il veut et qu’il attend », a-t-il poursuivis.

Le troisième axe « concerne l’objectif du dialogue national qu’une très large tendance a permis de dégager et qui porte sur l’option de la tenue de l’élection présidentielles dans des délais raisonnable et acceptables».

Enfin, le quatrième axe du plan proposé s’articule autour de quatre points : 1/ les conditions politiques du scrutin présidentiel ; 2 / ses conditions institutionnelles ; 3 / ses conditions légales et 4 / la date de la tenue de l’élection présidentielle.