Pour avoir sa part d’héritage : Il tente de brûler vive sa mère

Pour avoir sa part d’héritage : Il tente de brûler vive sa mère

Le tribunal criminel d’Oran a condamné l’accusé à une peine de prison de 8 ans ferme.

Parce qu’il avait des difficultés financières, un homme, la quarantaine, décide de mettre le feu à la maison parentale où dormait paisiblement sa propre mère. Son but, la brûler vive et obtenir rapidement sa part d’héritage. Ces faits ont été jugés la semaine dernière par le tribunal criminel d’Oran qui a reconnu l’accusé coupable d’incendie volontaire et de tentative de meurtre sur un ascendant. Cet individu a écopé d’une peine de prison de huit ans ferme. Ce drame familial s’est déroulé en mai 2015 où les éléments de la Police nationale de la sûreté urbaine de Bethioua, ont reçu un appel au numéro vert, informant qu’un homme a incendié le logement familial. Ce dernier a aspergé l’habitation avec de l’essence en pleine nuit. Rapidement, les policiers accompagnés des pompiers, se sont rendus sur les lieux du drame. Déployant de multiples efforts, les éléments de la Protection civile sont parvenus à éteindre l’incendie et à secourir la mère de l’accusé. Après des investigations poussées visant à déterminer les raisons de cet incendie et identifier son auteur, les enquêteurs sont parvenus en un temps record à arrêter le coupable, qui n’était autre que le fils de la victime. Interrogé, le mis en cause a fini par reconnaître les faits, tout en tentant de justifier son acte. Il a expliqué que dans la matinée même où il a décidé de commettre son forfait, il avait reçu une convocation du tribunal, le sommant de verser une pension alimentaire à son ex-épouse et à son fils. N’ayant pas les moyens de répondre à cette exigence, l’accusé, ivre, s’est rendu chez sa mère et lui a demandé de lui remettre sa part d’héritage afin de payer ses dettes et la pension alimentaire. La réponse de la mère n’a pas plu à l’accusé qui, furieux, a fini par revenir, arrosant le pourtour du foyer familial avec de l’essence, sachant que sa pauvre mère y dormait, et qu’il allait l’exposer à une mort certaine.

Hasna YACOUB