Pour quand le poste d’homme de ménage ?!

Pour quand le poste d’homme de ménage ?!

Depuis la nuit du temps, c’est toujours l’homme qui porte à sa charge le gros du fardeau. Les charges, le travail, l’obligation de ramener de quoi faire manger les bouches, leur contrôle, leur suivi, tout lui est affecté. Dans les guerres, c’est lui qui est placé au front, comme soldat, ou comme chair à canon. Jeanne d’Arc ou Jamila Bouhired n’ont pas fait plus que des brancardières ou secouristes. Les affubler d’armures ou d’artilleries, c’aurait fait autrement la carte du monde avec leur affectif souvent émotionnel. Puis fut Lénine pour les travailleuses et la journée du 8 mars promulguée par l’ONU, et ensuite instituée en Algérie. Mais de la responsabilité de l’homme, rien ne changea en chemin de l’évolution au nom du nouvel ordre et au nom de la journée de la jupe ou du slim en vogue. La preuve, quand l’homme s’apprête à sortir, c’est toujours lui qui est hélé pour s’acquitter de la tâche de déposer la poubelle, de ramener le pain alors que nos mères nous le préparaient à la maison, c’est lui qui est chargé de se débrouiller un sachet de lait, à veiller sur sa sœur, et à être l’homme de la maison. Tout ça, et l’on nous raconte que c’est bien l’égalité ! Alors que nous autres hommes nous nous tuons pour leur honneur, leur bonheur, pour leur bienêtre et que rien ne leur manque. Mais une fois la légalité divine esquive les foyers pour les imploser en ces temps de suivisme de l’occident nous obligeant la féminisation même du poste de général et de l’imam un de ces quatre, le disque tourne ! Ce n’est plus ‘’t’es l’homme’’. Mais, ‘’j’ai autant de droits que toi’’. Des droits comme celles qui dressent les cheveux, comme quand on est en divorce par exemple. Tout un Etat qui ne peut vous procurer un deux pièces cuisine et qui se trouve mille excuses pour s’en laver les mains, quand le foyer est en ordre ; mais qui vous oblige à le lui débrouiller au nom de la loi quand le chami est chami et le baghdadi est baghdadi. Où est donc cette fameuse égalité devant pareille loi, sexiste et discriminatoire. Et où est cette égalité quand la femme se voit d’office un pourcentage pour gagner un siège à l’APN que même un homme comme l’ex-député Spécifique n’a pu renouveler lui qui leur a exhibé un ‘’âajar de hayek’’ ! Un jour, on restera à la maison, et à elles de demander nos mains, aller travailler à notre place et nous assurer en contrepartie une Playstation et un paquet de cigarettes par jour.

Ilies Benabdeslam