Plus de 50 blessés après un match de foot à Tiaret !

Plus de 50 blessés après un match de foot à Tiaret !

Le vendredi 8 mars 2019, le stade du WABAK, d Ain-Kermes, à quelque 70 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a été le théâtre de violents heurts, entre les supporters locaux de l’équipe locale(WABAK) d’Ain-Kermes et ceux de l’IRB de Sougueur, après quelques altercations et d’échanges d’injures et d’insultes, rappelant les supporters de Sougueur qui les ont violenté lors du match «Aller » qui a eu lieu auparavant à Sougueur, apprend-on auprès de sources bien informées et qui ont assisté à quelques minutes de jeu seulement. En effet, tout a viré vers le chaos, après que l’équipe de Sougueur, a enregistré un but, ce signal de défaite a été la brèche des heurts qui se sont propagés vers les gradins ou des heurts d’une rare violence, ont eu lieu  et après c’est la rue qui s’est occupée de l’illustration de la violence. Certains supporters se sont servis du carrelage cassé pour s’armer et une grande bagarre rangée s’est installée furtivement entre les camps des supporters qui ont commencé à s’échanger des jets de pierre et selon une source bien informée, les services concernés, ont enregistré plus de 50 blessés légèrement dont l’un a été évacué en urgence vers l’hôpital de Frenda, apprend-on auprès du maire de la commune qui a indiqué que ce blessé avait auparavant un malaise cardiaque. Dans le même contexte, certains supporters pris d’un sens d’hystérie se sont dirigés vers le siège de la subdivision des services agricoles et l’ont saccagé. Ces faits, n’ont pas laissé les services de police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d’Ain-Kermes,indifférents et bien appuyés par un renfort imposant, ont usé de bombes lacrymogènes pour faire disperser les supporters en colère et aussi escorter les supporters et les joueurs de Sougueur et ce, pour les sécuriser, en compagnie des gendarmes et des services de la protection civile qui ont joué un très grand rôle dans l’apaisement de la foule de jeunes supporters qui ont envahi les routes dans un décor qui a fait l’objet de refus et de condamnation de la majorité des citoyens qui ont rejeté en bloc le recours à la violence. Une enquête est ouverte pour élucider cet événement qui a fait oublier à la population d’Ain-Kermes, ce qui s’est passé sur le territoire du pays.