Pas moins de 190 opérateurs du royaume-uni attendus aujourd’hui

Pas moins de 190 opérateurs du royaume-uni attendus aujourd’hui

arton10092-4fd87.jpgPas moins de 190 hommes d’affaires britanniques sont attendus aujourd’hui à Alger pour prendre part au Forum algéro- -britannique sur l’investissement, initié par l’organisateur britannique Developing Markets Associates en partenariat avec le gouvernement algérien.

Cette rencontre permettra aux opérateurs britanniques d’explorer les opportunités d’investissement en Algérie, selon le PDG de cet organisme, Atam Sandhu.

« Les hommes d’affaires britanniques commencent à comprendre la détermination du gouvernement algérien à diversifier l’économie algérienne et ils ont manifesté leur intérêt pour divers secteurs », a-t-il affirmé dans une déclaration à l’APS. Parmi les secteurs susceptibles d’intéresser les opérateurs britanniques, il a cité l’industriel, les hydrocarbures, les infrastructures, les énergies renouvelables, le transport, les TIC, les finances et les services juridiques.

Le transport, l’ingénierie et la logistique seront représentés par Tell Group et Sarens, les services pétroliers par Petrofac, l’ingénierie, l’installation et la maintenance des centrales électriques par Clarke Energy, la gestion des projets par Amec Foster Wheeler, et les services par Grant Thornton. Présent déjà en Algérie, Astra Zeneca, le producteur de produits pharmaceutiques, participera à la rencontre, de même que DLA Piper, spécialisé dans le secteur juridique.

La rencontre sera rehaussée, du côté britannique, par la présence de Richard Risby, représentant personnel du Premier Ministre britannique David Cameron, du ministre chargé du Trésor, Gregory Hands, et de la présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique (Algerian British Business Council-ABBC), Lady Olga Maitland.

Le climat des affaires algérien est « très favorable et encourageant », un constat conforté par la présence des plus grandes sociétés britanniques en Algérie où les opportunités d’investissement sont grandes », a assuré M. Sandhu.

Un premier forum similaire s’est tenu à Londres en décembre 2014, en présence de près de 500 compagnies des deux pays. Pour sa part, Lord Risby a déclaré que le forum était une occasion supplémentaire de mettre en évidence les opportunités pour capter les investissements britanniques en Algérie, soulignant que le Royaume-Uni est « toujours disponible » pour accompagner l’Algérie dans la diversification de son économie.

Il a également exprimé sa grande satisfaction quant à l’élargissement du partenariat entre les deux pays, en dehors du secteur hydrocarbures, affirmant à nouveau que l’Algérie est un « partenaire privilégié » pour le Royaume-Uni.

De son côté, l’ambassadeur d’Algérie à Londres, Amar Abba, a estimé que le forum est un « moment fort » dans les relations entre les deux pays, en considérant que la coopération économique a été marquée ces dix dernières années par l’édification d’un partenariat multiforme allant au-delà du secteur traditionnel des hydrocarbures.

Il estime que la rencontre constitue une « excellente opportunité » pour les deux gouvernements d’évaluer l’état de la coopération économique bilatérale et d’identifier de nouveaux créneaux pour la renforcer davantage, mais aussi pour les hommes d’affaires, afin d’approfondir leurs contacts en vue de l’établissement de partenariats mutuellement avantageux.

Le Royaume-Uni premier partenaire de l’Algérie dans le secteur

des hydrocarbures

Le Royaume-Uni se place parmi les premiers partenaires de l’Algérie dans l’industrie pétrolière et gazière, mais de nombreux autres secteurs de l’activité économique ont été investis par les compagnies britanniques qui interviennent également dans le cadre de contrats. Le secteur bancaire a été le premier concerné, avec l’installation en Algérie de HSBC en 2007.

De grands groupes de l’industrie pharmaceutique ont suivi en y implantant des usines de production de médicaments, tels que GlaxoSmithKline et Astra Zeneca.

Unilever, pour la production de détergents, a installé une unité à Oran, et dans l’industrie mécanique, l’anglo-américain Massey Ferguson a choisi Constantine pour la production de tracteurs, tandis que dans le domaine de l’élevage, une unité de production laitière britannico-irlandaise active dans le sud du pays, un domaine dans lequel les Britanniques détiennent un savoir-faire mondialement reconnu.

Les Britanniques manifestent, par ailleurs, un grand intérêt pour le créneau très porteur des technologies de l’information et de la communication. La coopération entre les deux pays se distingue aussi par l’obtention par les compagnies britanniques de nombreux contrats, tels que la conception du nouveau terminal de l’aéroport d’Alger, les études relatives à la construction de trois raffineries de pétrole et la fourniture de réacteurs Rolls-Royce à Air Algérie.

Quant au partenariat commercial avec le royaume, il se chiffre à près de 2,6 milliards de dollars avec une balance commerciale en faveur de l’Algérie.

En effet, les exportations nationales vers le royaume ont atteint 2,53 milliards de dollars, essentiellement les hydrocarbures, alors que les importations en provenance de ce pays tourne autour de 470 millions de dollars. Les principales exportations du Royaume-Uni vers l’Algérie étaient principalement les produits chimiques, les dérivés pétroliers, les machines industrielles et véhicules et les produits manufacturés.