Partenariat avec des firmes étrangères dans l’industrie: Transfert de techniques plutôt que de technologie

Partenariat avec des firmes étrangères dans l’industrie: Transfert de techniques plutôt que de technologie

À chaque signature d’un contrat de partenariat entre une entreprise algérienne, qu’elle soit publique ou privée, et une entreprise étrangère, les membres du gouvernement et les managers mettent aussitôt en bonne évidence l’impact de l’accord en question, soit le transfert de technologie.

Les résultats d’une étude réalisée par un expert algérien en technologie et administration des affaires dans le cadre de préparation d’un doctorat, révélés récemment, corrigent ce qu’elle a qualifié d’amalgame dans l’usage des concepts. Il a été démontré qu’à l’exception des domaines des TIC et de la médecine, il n’y a jamais eu un transfert de technologie vers l’Algérie dans l’ensemble des filières ou segments industriels. Il s’agit plutôt de transfert de techniques et non pas de technologie.

L’étude affirme qu’il ne faut pas confondre la “technologie”, une science très largement développée, basée sur la recherche, et qui génère de l’innovation, avec la “technique” qui n’est que des procédés liés à un domaine et qui ne sert en réalité qu’à codifier les pratiques des métiers. À ce titre, les nombreux contrats scellés, notamment dans le secteur de l’automobile et de la pharmacie, sous-entendent un transfert de techniques, puisque dans le premier cas il s’agit d’assemblage (ou de montage) de pièces et dans le second de remplissage de flacons.