Partenariat algéro-espagnol dans le domaine de la sécurité routière : Des promesses et des engagements non encore concrétisés

Partenariat algéro-espagnol dans le domaine de la sécurité routière : Des promesses et des engagements non encore concrétisés

Annoncée en grande pompe, l’expérience espagnole en matière de promotion du partenariat public-privé, dans le cadre de la prise en charge de différentes questions liées à la sécurité routière, n’a toujours pas vu le jour. Et pourtant, il a été annoncé comme première action, l’entrée en vigueur des feux tricolores dans les principaux carrefours de la capitale.

Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Lors de la dernière rencontre organisée à l’hôtel El-Aurassi à Alger par le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR), en partenariat avec la société mixte algéro-espagnole Mobéal, il a été déclaré que «le partenariat entre les deux parties entrera en vigueur à compter du premier trimestre de l’année en cours».

Or, «au jour d’aujourd’hui, rien de concret n’a été réalisé sur le terrain». Pour rappel, lors de cette rencontre, le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routières, M. Naït El-Hocine, avait indiqué que «l’Algérie a lancé dernièrement des projets importants en matière de sécurité routière».

Selon lui, «le premier consiste en la régulation de la circulation routière au niveau de la wilaya d’Alger, dont les études techniques ont été achevées, avant de procéder incessamment à la mise en place des feux tricolores qui seront opérationnels prochainement». Pour ce qui est du second projet, à savoir le jumelage entre le CNPSR et la Direction générale du trafic (DGT-Espagne), il dira : «On avance énormément sur le dossier sécurité routière, à travers la mise en place des fichiers nationaux de la carte grise et du permis de conduire qui vont nous permettre d’appliquer le système du permis de conduire à points.»

Par ailleurs, l’ex-ministre des Transports M. Boudjema Talai avait annoncé que «la société mixte algéro-espagnole spécialisée dans la régulation et la gestion de la circulation routières a été créée pour régler le problème des embouteillages dans la capitale».

Le projet de création de cette société mixte avait été validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).

La future société sera chargée de gérer un nouveau système de régulation de la circulation routière par la signalisation avec une commande centralisée qui régule les flux de circulation d’une manière automatique, a-t-il expliqué.

Ce système, utilisé dans les grandes villes et capitales européennes, sera appliqué, dans une première phase, à Alger avant de l’étendre à d’autres grandes villes qui souffrent du problème d’encombrement, à l’instar d’Oran et de Constantine.

A. B.