MOSTAGANEM- Les travaux du 2ème colloque international sur le discours religieux et les médias ont été ouverts, samedi à l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs et des Moudjahidine par intérim Mohammed Aïssa.
Ce colloque de deux jours voit la participation d’hommes de culte, des chercheurs et des universitaires de plusieurs pays arabes et musulmans à l’instar de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, de l’Egypte, de la Jordanie et du Maroc outre l’Algérie en plus du représentant de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), du président de l’Union nationale des zaouïas algériennes et du président de l’Union mondiale de soufisme, Mohammed Omar Chaalal.
Cette rencontre vise à définir une nouvelle charte du discours religieux dans les médias, à promouvoir le discours religieux en recourant aux nouveaux moyens de communication pour une gestion rationnelle du message religieux en Algérie dans le cadre du programme du Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, et dans le cadre de la feuille de route du gouvernement, selon les organisateurs Lors de ces travaux, l’accent sera mis sur le réseau Internet et les espaces web devenus des vecteurs et des supports des discours de haine, de l’extrémisme et du terrorisme et ce, dans le but de faire adhérer un grand nombre de personnes à ces idéologies haineuses.
Plusieurs axes sont soumis à la réflexion et au débat. Il s’agit entre autres du « discours religieux dans les médias », « le discours religieux dans les supports électroniques », « la diversité du discours religieux dans les chaines satellitaires » et « le discours religieux extrémiste dans les médias classiques et modernes ».
En plus des conférences figurant au programme, il est prévu la mise sur pied de deux ateliers dédiés aux études académiques sur l’information religieuse et aux journalistes professionnels dans le champ de la presse religieuse.
Ce colloque international est initié par le ministère des affaires religieuses et des wakfs, en collaboration avec le laboratoire des études sur la communication et l’information de l’université de Mostaganem, rappelle-t-on.