La Délégation de l’Union européenne en Algérie organise, dans le cadre du Salon international du livre d’Alger (Sila 2017), le 2 novembre prochain, les 9es Rencontres euromaghrébines des écrivains. Le thème générique choisi pour cette édition est assez original, il est axé sur “Le paradoxe du roman non fictionnel”. C’est un genre littéraire apparu aux États-Unis en 1966, avec la publication du roman de Truman Capote, Sang-froid, dont la trame de fond est construite autour d’un quadruple meurtre. Une histoire vraie narrée à la troisième personne, une référence normative pour cette catégorie depuis cette date. “Le non-fictionnel” est d’abord défini par une réalité : histoire, mémoire, biographie et/ou autobiographie ainsi que le récit informatif dit “nouveau journalisme”.
Les esprits littéraires admettent que la fiction n’est pas nécessairement imaginaire, d’où la croisée entre les deux dimensions : substantielle et évidente, adaptation et inspiration où se distingue singulièrement le polar. Trois sous-thèmes seront traités durant l’évènement d’Alger : “Mémoire et histoire” ; “Journalisme et littérature, croisés de la fiction”, et enfin “Inspiration et adaptation littéraire”.
