Moussa Touati, président du FNA, à Jijel : “Le boycott n’est pas une solution”

Moussa Touati, président du FNA, à Jijel :  “Le boycott n’est pas une solution”

Animant un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale, Moussa Touati a mis en valeur le rôle de la femme algérienne dans la vie politique nationale, notamment au sein de sa formation, le Front national algérien (FNA). “Notre parti a donné la chance aux femmes pour qu’elles puissent participer au même titre que les hommes aux prochaines élections, d’ailleurs, on est le premier parti politique à avoir proposé une liste composée uniquement de femmes dans la wilaya de Chlef”, dira le secrétaire général du FNA qui s’est laissé entraîner dans un discours flatteur faisant ainsi la joie de la gent féminine présente en force dans la salle.

Au sujet de son programme politique, Moussa Touati a fait savoir à l’assistance que son parti est basé principalement sur la justice et une économie bien étudiée. “Depuis les années 1970, l’économie n’a pas été bien étudiée et le peuple n’a jamais eu la chance de participer à une quelconque décision prise par les gouvernants”, a-t-il indiqué. Et d’ajouter : “C’est ce qui nous a obligés à passer d’un mouvement associatif à un parti politique.”

Selon lui, l’objectif de son parti est de rendre le Parlement plus fort en appliquant les décisions de la majorité. “Où est l’autorité du peuple ? Où est la justice ?”, s’est-il interrogé. Il poursuit : “C’est le Parlement qui doit dicter au gouvernement ce qu’il doit ou ne doit pas faire, puisque le Parlement a été choisi par le peuple et le gouvernement est fondé par le groupe parlementaire.”

Au sujet de l’indifférence du peuple envers les élections, Moussa Touati dira : “L’incapacité des élus à changer une décision du gouvernement, leurs soucis pour régler leurs propres intérêts en sont les causes.” Aussi, appellera-t-il a un vote massif, même blanc. “Je vous demande d’aller voter massivement le jour J, même en mettant une feuille blanche, car le boycott des élections n’est pas une solution, bien au contraire.”