Très jeune, la talentueuse chanteuse en herbe Nadia Kamar aimait la musique et la chanson oranaises. Elle a fait ses débuts à l’orchestre de la maison de jeunes de Aïn Témouchent sous la direction d’Abdallah Ghorbal qui lui a appris l’art de chanter. Elle a commencé par la musique andalouse genre haouzi. Ensuite, son destin a voulu qu’elle s’enrôle dans l’orchestre sous la houlette du musicien Rizoug Lahbib qui l’introduit dans le monde de la musique oranaise. Selon ce musicien, Nadia Kamar a une jolie voix de charme. Elle a un don. «Grâce à sa voix douce et charmante, elle a opté pour la chanson oranaise authentique el ouahrani el açyl. Très sollicitée par les musiciens, Nadia Kamar a représenté avec l’art et la manière la wilaya dans plusieurs manifestations artistiques», dira-t-il.
De son vrai nom Belbachir Djamila, cette Témouchentoise reste optimiste bien que la chance ne lui ait pas encore souri par manque de connaissances et de moyens. «Je me suis inspirée de la chanteuse la défunte Sabah Saghira, qui a honoré la chanson oranaise. Au niveau local, je suis ignorée et personne ne m’a tendu la main. Pourtant, je suis une artiste chevronnée inscrite sur les registres de l’Onda», souligne-t-elle.
Dans son nouvel album figurent six chansons intitulées Goul ya goul, Ya bahr, Nafsi Aziza, Malazamch n’goul et Anta Kadba.
Les paroles sont écrites par la poétesse Mechri Halima et la composition musicale est l’œuvre de Rizoug Habib.
S. B.