Les représentants de la société civile de la commune de Sidi Ameur, après avoir été reçus par le SG de la wilaya, ont observé un sit-in devant la maison de la presse brandissant une pancarte dans laquelle, il était inscrit, en langue arabe « La population de Sidi Ameur demande le gaz de ville ».
Parmi ces représentants, des septuagénaires, une dizaine, ont fait le déplacement à M’sila pour exprimer leur colère contre l’arrêt des travaux de raccordement de gaz, interrompus depuis 2007, disent-ils.
Ces septuagénaires n’ont pas manqué de fustiger le responsable de la direction de l’énergie et des mines, qui, ont-ils souligné, n’en finit pas de faire des promesses sans lendemain.
Il nous a assuré, disent-ils, la reprise des travaux pendant l’été, mais aucune relance n’est à signaler en ce fin de mois d’août et la saison tire à sa fin.
« Il y a de quoi s’inquiéter sur l’interruption des travaux de raccordement », expliquent ces septuagénaires, « compte tenu du fait que notre village s’incruste sur les monts de Sellaât à plus de 900 m d’altitude et la rigueur de l’hiver est implacable ».
« Plusieurs localités de la région relevant de la wilaya de Djelfa », notent-ils, « qui se situent à proximité de notre village, à l’image de Aïn F’kah, ont été raccordées au réseau de gaz, lequel traverse la commune de Sidi Ameur », concluent-ils.
S. Ghellab