Les mouvements de protestations s’étendent à plusieurs secteurs

Les mouvements de protestations s’étendent à plusieurs secteurs

Les grèves peuvent être contagieuses?

La réponse est « Oui », d’ailleurs en Algérie, les grèves et les mouvement de protestations ont touché plusieurs secteurs.

Alors que sur le plan politique, les polémiques se succèdent sur fond de course pour la prochaine élection présidentielle, sur le plan social, la situation n’est guère reluisante. Les rues d’alger grondent en ce début d’année 2018 avec des actions de protestation et des grèves annoncées dans différents secteurs, mettant plus de pression sur le gouvernement, qui doit faire face à la colère sociale.

Incapable de répondre favorablement à toutes les revendications, l’on tente d’ouvrir le dialogue, suivi de promesses, mais sans pour autant arriver jusqu’au respect des engagements.C’est le cas d’ailleurs pour la grève des médecins résidents qui se poursuit pour le troisième mois et qui ont déclaré une grève illimitée à l’issue d’une rencontre avec des responsable du ministère de la Santé.

C’est hier aussi que les enseignants affiliés au Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapeste) ont entamé leur premier jour de grève illimitée en paralysant tous les établissements scolaires. Et face à cette situation, la ministre de tutelle, Nouria Benghebri, n’est pas résté les bras croisés, elle a tenté de calmer les ésprits en déclarant cette grève illégale!. Les parents d’élèves protestent depuis plusieurs jours contre ce qu’ils qualifient de prise d’otages de leurs enfants qui sont désormais sous la menace d’une année blanche.

Rien ne va plus aussi du coté des paramédicaux, qui ont observé une grève cyclique de trois jours avant de décider d’aller vers une grève nationale illimitée à partir du 5 février prochain.

Qui encore?

Grève nationale de l’intersyndicale le 14 février prochain. Cette dernière composée de plusieurs syndicales dont le Cnapeste, le Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique) qui va organiser une grève nationale et un sit-in le 14 février.

A ce rythme sur le plan social, le gouvernement risque d’être confronté à une véritable grogne généralisée à laquelle il devrait privilégier les voies de dialogue, faire œuvre de pédagogie et d’explications.