Mouvement populaire algérien: des postes sont mis en danger.

Mouvement populaire algérien: des postes sont mis en danger.

Même en démocratie la liberté d’expression à un prix. 

Depuis le début des mouvement populaire algérien des postes sont mis en danger, et ce ne sont pas les postes des hauts placés ! 

Dans son numéro du 24 mars, le quotidien El Watan a mentionné, dans deux de ses articles, les pressions que subissent les travailleurs et les sanctions qu’ils pourraient subir suite à leur adhérence à la voix du peuple. Dans un premier lieux le journaliste Madjd Makedhi a rapporté à travers les lignes d’El Watan que des présidents de cours  subissent des pressions parce qu’ils refusent d’appliquer les instructions de condamner des manifestants arrêtés lors des marches.  86 magistrats sur décision du ministre de la Justice, Tayeb Louh, aurait été radiés sous prétexte qu’il n’ont pas respecté le droit de réserve. Le ministre à également lancé un appel demandant aux magistrats de rester neutres.

Toujours d’après-El Watan, cette fois-ci loin de la cour de justice, une autre catégorie d’employeurs se voit menacée de sanctions toujours pour la même raison. Des sources ont rapporté au quotidien que Sonatrach voudrait sanctionner ses travailleurs qui ont manifesté à Oran. La direction aurait demandé la liste des travailleurs qui sont sortis. Ses peines seront présentées sous forme de retenues sur les salaires pour exercer la pression sur les employeurs. 

M.A.Y