Mohamed Aissa: la lutte contre l’immigration clandestine une responsabilité collective

Mohamed Aissa: la lutte contre l’immigration clandestine une responsabilité collective

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a affirmé, jeudi à Alger, que la lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine était de « la responsabilité de tout un chacun », précisant que la sensibilisation des jeunes exige la conjugaison des efforts de tous et ne se limite pas au rôle des imams.

Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales adressées à des membres du gouvernement, le ministre a indique que « le Haut conseil islamique, la plus haute instance d’El Iftaa en Algérie, a décrété le caractère illicite de ce phénomène et que les imams accomplissent, pour leur part, leur rôle au niveau des mosquées à travers les prêches de sensibilisation et des rencontres avec les jeunes à l’étranger pour leur redonner espoir et les exhorter à retourner au pays ».

Le ministre a indiqué que son « département propose, entre autres solutions, le financement des projets des jeunes par le Fonds des wakfs au côté des opportunités d’emploi offertes dans le cadre du filet social et les mécanismes proposés par le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale ».

Refusant de pointé du doigt les jeunes candidats à l’immigration clandestine, qu’il a qualifié de « victimes pour plusieurs facteurs, dont l’impact négatif des réseaux sociaux et d’un certains discours politicien sur leur morale, le ministre a estimé que « les jeunes Harraga sont également victimes d’une absence de communication avec les autorités locales de leurs régions de résidence ».

Rappelant le caractère illicite de ce phénomène,  M. Aïssa a prôné le dialogue pour sensibiliser les jeunes et les amener à compter sur eux mêmes, en tirant profit des aides et mécanismes que leur accorde l’Etat.

S’agissant des minorités religieuses, le ministre a précisé que l’Algérie « ne classe pas ses enfants sur la base de la religion » et que « les communautés étrangères établies dans notre pays pratiquent leurs doctrines en toute liberté et l’Algérie respecte cela dans le cadre la loi ».