Mila : Ordures ménagères et indifférence totale

Mila : Ordures ménagères et indifférence totale

Plus la date des élections locales approche, plus les ordures s’entassent et plus les villes et les villages s’enlaidissent. C’est dire, ou comprendre, qu’en fin de mandat, les maires et les membres des APC négligent les affaires courantes touchant au bien-être quotidien de leurs électeurs.

Ils pensent beaucoup plus à un second mandat ou à une retraite plutôt qu’à la saleté qui défigure leurs agglomérations et qui nuit à l’environnement et à la santé des citoyens. Les élus APW vivent le même problème et rêvent pour la plupart de briguer un autre mandat synonyme de prélassement dans des bureaux spacieux, la tête enfouie dans un fauteuil en cuir, en sus de plusieurs autres privilèges comme octroyer des postes d’emploi à leurs proches et amis et bénéficier de locaux commerciaux, de logements et de projets immobiliers, fonciers, industriels ou touristiques.

Tous les partis politiques sont sur le qui-vive quant au choix des candidats devant les représenter lors des prochaines locales. Dans toutes les agglomérations, c’est le même spectacle qui s’offre aux yeux des résidents et des visiteurs, un laisser-aller qui n’a pas de nom, des tonnes d’ordures jonchent les rues devant l’indifférence de tous.

« Après moi le déluge » semble être la nouvelle devise des membres des APC en fin de mandat. Aux ordures, viennent s’ajouter, cela va de soi, le commerce informel et la recrudescence des « parkingueurs » en mal de matraquage et d’insultes à l’encontre de ceux qui ne veulent pas payer les «droits» de stationnement sur des domaines qui ne leur appartiennent pas. Personne ne semble se soucier de l’état des lieux qui prévaut. Partout, c’est le chaos sous toutes ses formes. La violence verbale et physique semble s’installer de facto. Le citoyen subit malgré lui les sautes d’humeur des responsables et des chômeurs à la recherche d’argent facile sous le couvert de parkings payants et commerce informel.

Ces derniers mois, c’est la course aux locales avec tout ce que cela comporte comme « scoop » concernant le curriculum vitae des postulants à l’APC et à la wilaya. Les candidats viennent de tous bords. Il y a des cadres d’Etat, des commerçants, des étudiants, mais aussi des chômeurs et des truands. Tous les prétendants à l’Hôtel de ville et à la wilaya pensent changer le cours de l’existence de leurs communes. Les P/APC et leurs adjoints ne veulent plus prendre de décisions à même de remédier aux problèmes des citoyens, ils préfèrent céder cette « faveur » aux prochains édiles, leur mission, selon leurs dires, a pris fin. Vivement les élections et le retour à la prise en charge des affaires citoyennes !