Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a imputé le flou qui plane sur le cinquième mandat à l’absence de clarté.
« Je comprends pourquoi l’on n’a pas tranché de la question du cinquième mandat, car l’horizon n’est pas clair », a soutenu le président du MSP, insistant sur la nécessité d’aller vers un consensus national car le pays est, selon lui, en danger et que le conflit autour de la présidentielle n’a pas de sens.
Pour Makri, la question de la candidature du chef de l’Etat pour un 5e mandat n’est toujours pas tranchée en raison de l’absence de clarté sur la scène politique et les circonstances difficiles qui attendent le pays après 2019. « La situation se dirige vers l’incertain », a soutenu Makri, ajoutant que sa formation n’est pas concernée par le débat né autour de la présidentielle, mais elle cherche des voies pour aller vers un consensus national regroupant toutes les composantes de la société algérienne.
Dans une déclaration à la presse, le patron du MSP a indiqué vendredi que son parti plaidait toujours en faveur d’ouverture d’un dialogue avant 2019, affirmant son attachement aux différentes initiatives qu’il avait lancées auparavant, entre autres la coordination pour la transition démocratique.
« Le MSP œuvre à élaborer une projet politique auquel contribuera tout le monde sans exception pour réaliser la vraie transition démocratique », a-t-il ajouté.
« Après 2019 aucun président ni gouvernement ne sera à même de sauver l’économie nationale sans consensus préalable », a-t-soutenu, estimant que « les conséquences du financement non conventionnel devront surgir à l’avenir ».