L’Expression: Madame Magali Jalade, vous êtes directrice des affaires publiques et réglementaires à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité – Arpp. Connaissez-vous l’Algérie?
Magali Jalade: Je connais en effet l’Algérie dans la mesure où je suis intervenue en mars 2015 dans le cadre du Colloque international sur l’encadrement juridique et réglementaire de la publicité commerciale à l’université. Frères Mentouri – faculté de droit, à Constantine sur le sujet suivant: «L’impact de la publicité sur les enfants, les adolescents et les personnes âgées: l’éthique publicitaire et la réglementation pour une plus grande protection d’un public vulnérable.
Vous participez aux 3es Journées marques et contrefaçon qui se tiennent à Alger à l’initiative de RH. International Communication. Le thème que vous avez proposé intéresse la publicité mensongère. Dans quelle mesure ce thème ferait-il partie de la contrefaçon?
Le thème qui m’a été proposé concerne plus précisément les omissions trompeuses. Il ne concerne pas directement la contrefaçon. Il est important pour les entreprises puisqu’il permet aux professionnels de communiquer de manière moins contraignante dans le respect de la protection des consommateurs.Quels messages souhaiteriez-vous faire passer aux participants de ces journées?
Il est possible de communiquer en publicité en simplifiant les mentions et les contraintes pour les entreprises, tout en assurant l’intelligibilité et la lisibilité des informations substantielles requises et délivrées aux consommateurs. L’autorégulation publicitaire a un rôle à jouer dans ce domaine pour faire respecter les principes de loyauté et de véracité des informations.
