TLEMCEN- Le public tlemcenien a longuement applaudi la fresque « Novembre sidjil el khouloud », produite par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), présentée dans la soirée de lundi au Palais de la culture Abdelkrim Dali.
De dizaines de jeunes danseurs et chanteurs ont superbement mis en valeur l’épopée du peuple algérien à travers sa longue histoire. Ce spectacle, mis en scène par Moussa Noun et produit à l’occasion du 64eme anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, a réussi à refléter les sacrifices du peuple algérien et l’attachement qu’il porte à sa patrie et à sa terre depuis la nuit des temps.
Le spectacle de plus d’une heure a comporté plusieurs tableaux retraçant les importantes étapes traversées par le pays depuis la lutte armée contre le colonialisme et les souffrances qu’avait enduré le peuple algérien uni et décidé à recouvrer sa liberté.
Le metteur en scène Moussa Noun n’a pas omis d’évoquer d’autres périodes déterminantes dans la vie du pays : la période post indépendance, les étapes de l’édification nationale, la décennie noire et l’étape de l’espoir et la paix rétablie avec la concorde et la réconciliation nationales.
Dans ce spectacle riche en couleurs, en rythmes et en sonorités, les danseurs et chanteurs n’ont pas cessé d’exprimer des messages d’amour, de paix, d’espoir et de patriotisme. Tous les rêves et les aspirations à un avenir radieux et prospère sont permis.
Le public, composé de familles et de jeunes, a replongé dans chacune des étapes historiques du pays. La fin de chaque tableau de la fresque est marquée par une longue ovation et des youyous, qui fusaient de chaque coin de la grande salle de spectacles du palais de la culture.
La présentation de cette fresque artistique et musicale aux sonorités diverses puisées du folklore national et de la musique contemporaine a été organisée par l’ONCI qui compte également l’organiser dans d’autres wilayas du pays.
Ce spectacle a été déjà présenté dans les wilayas d’Alger, Constantine, Oran et Ouargla, a rappelé son metteur en scène Moussa Noun.