C’est parti ! Les souscripteurs à la formule AADL peuvent, dès maintenant, se présenter à l’Agence pour déposer leurs dossiers. Pour rappel, les postulants ayant déjà souscrit en 2001 et en 2002 et ne s’étant pas acquitté de l’apport initial sont prioritaires à condition qu’ils justifient n’avoir bénéficié, depuis, d’aucune aide de l’Etat.
C’est, hier, que l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) a invité les citoyens ayant souscrit à ses programmes location-vente dès 2001, et n’ayant pas procédé au paiement de l’apport initial de 10 %, à actualiser leurs dossiers.
Les pièces à fournir sont : un certificat de résidence, la dernière fiche de paie et un engagement sur l’honneur que l’intéressé n’a bénéficié depuis, d’aucune autre aide de l’Etat. Ces pièces doivent être datées de moins d’un mois, précise l’Agence. L’AADL s’engage, en outre, à garantir la primauté et la priorité aux premiers souscripteurs à ses programmes, et ce après vérification du fichier national, dans le but d’assurer la transparence et la crédibilité à la distribution des logements, avertit-elle.
Pour rappel, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme Abdelmadjid Tebboune, a annoncé jeudi dernier, en marge de la rencontre entre le gouvernement, le patronat et la centrale syndicale sur l’entreprise, l’ouverture au public des souscriptions au programme de logements location-vente de l’AADL avant la fin du premier trimestre 2013. M. Tebboune a tenu à souligner que la priorité sera accordée aux souscripteurs aux programmes des années 2001 et 2002 qui n’ont pas encore obtenu de logement dans cette formule ou dans d’autres.
Il a cependant averti que les souscripteurs seront soumis à une vérification approfondie pour voir si depuis cette date, ils n’ont pas bénéficié d’un logement sous une autre formule.
Le plan d’action du gouvernement Sellal prévoit la relance du programme AADL, lancé en 2001, en commençant par la réalisation de 150 000 logements de type location-vente. Le ministre a évoqué la possibilité de réaliser plus que les 150 000 unités prévues, pour peu que des assiettes foncières soient dégagées. Le prix du logement AADL sera revu à la hausse et avoisinerait 3,5 millions de DA mais sera certainement inférieur à 4 millions de DA, selon M. Tebboune. Ainsi, après un gel qui aura duré deux années, le programme AADL revient dans le programme gouvernemental.
Dans le numéro spécial retraçant l’ensemble des réalisations du secteur depuis 1962 à nos jours, publié par le ministère de l’Habitat à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, il ressort que de 1999 à 2011, pas moins de 2 100 000 logements sont livrés, soit plus de 50 % des réalisations globales depuis 1962, confirme le ministre, qui ajoute qu’il est prévu la livraison en 2014 de 1,2 million de logements avec une cadence de réalisation de près de 270 000 à partir de 2012. A rappeler également que depuis la relance du programme AADL, les souscripteurs de l’année 2001 au nombre de 13 500 recensés éligibles, mais non honorés à ce jour, n’ont pas cessé de s’interroger sur les procédures exactes de la démarche à suivre.
S.L