L’insalubrité qui caractérisait l’après-Aid el adha a été évitée, Les éboueurs ont répondu présent

L’insalubrité qui caractérisait l’après-Aid el adha a été évitée, Les éboueurs ont répondu présent
La collecte des déchets a démarré dès le premier jour de l'AïdLa collecte des déchets a démarré dès le premier jour de l’Aïd

La population a elle aussi fait quelque peu preuve de civisme où dans certains quartiers les citoyens se sont organisés pour nettoyer les scènes du…rituel!

Une fois n’est pas coutume, nos villes n’ont pas été noyées par les déchets pendant l’Aïd El Adha. En effet, alors qu’on étaient habitués à voir l’insalubrité s’installer dans les

moindres recoins de la ville juste après le sacrifice du mouton, cette année l’ambiance était plus ou moins à la propreté!

En effet, la population a quelque peu fait preuve de civisme et les sociétés de nettoyage ont relativement bien assumé leur mission. La collecte des déchets a démarré dès le premier jour de l’Aïd. Dans certains quartiers, les entreprises de nettoyage ont même effectué plusieurs passages pour débarrasser les trottoirs des sacs de déchets. A Alger et sa banlieue, les lendemains de l’Aïd ont, contrairement à d’habitude, été plutôt agréables. Mais il faut dire que Netcom et Extranet ont mobilisé toutes leurs équipes pour prendre en charge l’opération de nettoiement et de collecte des ordures à travers les rues de la capitale dans le cadre de leur programme spécial Aïd El Adha. Une virée dans certains quartiers de la capitale a permis de constater qu’effectivement, la ville a été débarrassée des ordures occasionnées par le sacrifice de l’Aïd. Sur place, les éboueurs s’affairaient à nettoyer les rues alors que les camions à benne tasseuse enlevaient les quelques sacs poubelles déposés tardivement.

Des camions citernes ont même été utilisés pour nettoyer les trottoirs du sang et autres détritus laissés après la cérémonie du sacrifice.

La forte amélioration du service de la collecte constatée durant et après l’Aïd revient cette année à la bonne organisation et surtout au renforcement des moyens mis en place. Il faut également saluer le sens civique des citoyens qui ont respecté certaines règles de précaution indispensables lors du rituel du sacrifice du mouton, ce qui a facilité la tâche aux agents de collecte des ordures. Dans certains quartiers, les citoyens se sont même organisés pour le ramassage et le nettoyage du quartier après avoir accompli le rituel. Un véritable esprit de solidarité s’est caractérisé dans ces espaces.

Des groupes se sont occupés du sacrifice alors que d’autres ont pris le relais pour le nettoyage. Ils ont ainsi laissé leur quartier nickel.

Des exemples à suivre car même si l’opération de ramassage et le civisme des citoyens ont connu une amélioration par rapport aux Aïd précédents, il faut dire qu’on était habitués à voir les déchets, composés de restes de moutons, envahir les quartiers et les lotissements, leur donnant des allures de décharges publiques.

Un décor apocalyptique du jour d’après avec des amas d’ordures qui prenaient place dans les moindres recoins de ces quartiers.

Les restes de moutons jonchaient les trottoirs, tout comme les déchets engendrés par les troupeaux d’ovins. Ce qui n’était pas visible cette année. Mais il n’en demeure pas moins que cela reste insuffisant. Il ne faut pas se voiler la face. Aïd ou pas Aïd, nos ruelles, quartiers et villes sont plongés à longueur d’année dans les ordures. Alger est l’une des capitales les plus sales au monde. Jadis, appelée la Blanche, elle n’est que l’ombre d’elle-même. Partout où on va, on est «agressé» par les poubelles.

La responsabilité est partagée entre les sociétés de ramassage des ordures et les citoyens. Ils ont réussi a relever le défi pendant l’Aïd, alors pourquoi ne pas le faire le reste de l’année…?