Les milliers d’Algériens qui se trouvent actuellement en vacances dans les différentes stations balnéaires de Tunisie doivent revoir leurs dépenses à la baisse pour économiser de quoi acquitter la taxe de 30 dinars tunisiens (équivalent de 2.100 dinars algériens) décidé par le gouvernement tunisien dans le cadre de la loi de finances complémentaire.
Cette annonce, qui n’est pas faire pour plaire à nos compatriotes, a été annoncée hier lors d’une conférence de presse par Mme Habiba Louati, directrice générale des études et de la gestion fiscale au Ministère de l’économie et des finances. Elle entrera en vigueur le 28 août.
Autrement dit, chaque algérien, qui quittera à cette date le territoire tunisien doit acheter un timbre fiscal de 30 dinars à présenter lors du contrôle douanier. Cette taxe, dont on comprend par ailleurs les motivations, eu égard à l’état des finances de la Tunisie, n’est pas moins surprenante, car Mme Karboul, le ministre du tourisme avait assuré que cette mesure ne serait applicable qu’à partir du 1er octobre.
« Nous aurions accepté et respecté la décision d’un pays souverain si nous avions été informés avant d’entrer en Tunisie », pestait à juste titre un touriste algérien interrogé par le correspondant du quotidien Liberté. Pour ce dernier touriste « ce n’est ni plus ni moins que du racket ». Avec cette taxe que chaque touriste doit payer, le gouvernement tunisien table sur une rentrée de 40 millions de dinars tunisiens (20 millions d’Euros).