Pour les jeunes Algériens, la mauvaise qualité de leur formation universitaire est l’une des principales raisons qui hypothèquent leurs chances de trouver un emploi.
D’ailleurs, les diplômés Algériens font partie de ceux qui font le moins confiance à leur formation pour trouver un emploi parmi les diplômés de toute la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). C’est là une des vérités qu’un sondage exceptionnel vient de mettre au jour.
Effectué par ‘‘Bayt.com’’ en collaboration avec des chercheur de ‘‘YouGov Siraj’’, ce sondage est une enquête qui a été réalisée entre le 25 juillet et le 15 août auprès 5.996 étudiants et jeunes diplômés âgés de plus de 18 ans et résidants aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, au Qatar, à Oman, au Koweït, à Bahreïn, en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Egypte, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et au Pakistan.
L’objectif recherché par cette enquête était de cerner les perceptions que les jeunes diplômés de ces pays se font des perspectives d’emploi dans leur environnement. Et dans ce sillage, les Algériens ont été parmi les plus nombreux des 70% de diplômés interrogés qui se disent déçus par les possibilités d’emploi offertes par leurs établissements !
En réalité, cette enquête nous apprend qu’à peine 20 % des sondés pensent que leur formation les a aidés à intégrer leur secteur de choix !
Quant aux secteurs les plus demandés par les diplômés en quête de leur premier emploi, on retrouve la banque et finance (28%) en première position, les télécommunications (20%) et l’ingénierie (16%) arrivent en deuxième rang. En revanche, les secteurs les moins favorisés sont l’éducation (10%), l’électronique (10%) et le transport aérien (9%).
Abderrahmane Semmar
