Législatives: le parti pour la liberté et la justice: Une campagne électorale sur fond d’éthique

Législatives: le parti pour la liberté et la justice: Une campagne électorale sur fond d’éthique

Mohamed Saïd président du Parti pour la liberté et la justice (PLJ), compte entrer dans les élections législatives du 4 mai prochain avec l’idée que sa démarche politique trouvera son chemin cette fois-ci durant la campagne électorale pour qu’il puisse arriver à faire connaître le programme de son parti à l’électorat.

L’ex-ministre de l’Information dans le gouvernement Sellal en 2012 croit fort que sa formation qui n’a vu le jour que depuis 5 ans, c’est-à-dire en 2012, espère se placer comme un parti politique qui se respecte par sa force de proposition et surtout vis-à-vis de la classe moyenne qui est considérée comme la cible de son programme politique et électoral.

L’ex-secrétaire général du parti non agréé «Wafaa» du docteur Ahmed Taleb el Ibrahimi, mise beaucoup sur la moralisation politique dans son programme, il exhorte les élus de toutes les formations politiques confondues de faire de leur mandat une consécration de la culture du bilan et du contrôle du peuple.

Il précise dans ce sens: «On déplore l’absence du fait que les responsables élus ne rendent pas compte du bilan de leur mandature. D’où cette frénésie pour les postes de responsabilité en usant des moyens contraires à l’éthique», a-t-il souligné lors d’un meeting dans le cadre de la campagne électorale, considérant que la mandature doit être rendue au peuple pour que la confiance soit installée et l’exercice politique sera assaini des pratiques qui font repousser les citoyens de la chose publique.

Le Parti pour la liberté et la justice s’intéresse beaucoup aux valeurs et à l’éthique comme un «intitulé» de sa campagne électorale qui veut la gagner pour accéder à l’hémicycle pour la première fois si les citoyens voteront pour lui. Il ne ménage pas d’efforts dans ses campagnes électorales qu’il mène depuis leur lancement officiel.

Il insiste sur l’idée qu’il faut que «en l’absence d’éthique, ces personnes sont-elles réellement capables d’assumer une responsabilité?», s’est-il interrogé.Le PLJ à travers son président Mohamed Saïd de son vrai non Belaïd Mohand-Oussaïd a revu son discours qui était teinté un peu d’un ton proche de l’opposition et de la dissidence politique, d’ailleurs il a focalisé son attention sur les fondements de l’Etat et les institutions de la République qu’il faut consolider et renforcer.

Cette campagne électorale se veut pour le Parti pour la liberté et la justice (PLJ), comme un espace pour la classe moyenne en mal d’une structure politique en mesure de prendre en charge ses préoccupations, tenir compte de son rôle dans la société et comme courroie de transmission assurant l’équilibre des institutions et de l’Etat.

Ce qui est remarquable dans les sorties de Mohamed Saïd durant la campagne électorale est le fait que les pouvoirs publics veulent que ces élections législatives du 4 mai prochain soient transparentes et honnêtes en soulignant que: «le programme de mon parti repose principalement sur la nécessité d’un changement pacifique en tant que moyen unique et efficace pour édifier, par les urnes, un Etat fort»,a-t-il insisté.

Le jeune parti de Mohamed Saïd, veut séduire durant cette campagne pour s’assurer de quelques sièges au Parlement pour essayer de faire entendre la voix du citoyen qui dénonce toutes les formes de corruption et les pratiques mafieuses.

Dans ce sens, il affirme qu’il faut «durcir les peines contre les trafiquants en appliquant la peine capitale contre les narcotrafiquants et les kidnappeurs d’enfants, l’Etat doit prendre ses responsabilités»,a-t-il mentionné.On constate nettement et clairement que le discours entretenu durant la campagne électorale par Mohamed Saïd qui fait de l’unité nationale et de la souveraineté du pays son maître-mot dans le dernier communiqué où il appelle les responsables de l’Etat à intervenir pour dissuader ceux qui appellent à la séparation en soulignant que «examiné les tentatives d’atteinte à l’unité nationale, encouragées par les forces rétrogrades du colonialisme alliées au régime féodal marocain, tient à exprimer son étonnement face à la faiblesse de la réaction du pouvoir à l’égard des séparatistes», a-t-il martelé à l’adresse de ceux qui servent les agendas qui se trament dans les laboratoires d’outre-mer.

Le PLJ veut avoir une place sur l’échiquier politique national pour qu’il puisse faire entendre sa voix qui s’articule sur l’inviolabilité de la souveraineté nationale et la consolidation des institutions de l’Etat.